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Liz McComb

Liz McComb porte le gospel en France comme nulle autre. Son Prix Mahalia Jackson, décerné par l’Académie du Jazz, est parfaitement justifié. Il est tout un symbole. Liz McComb est une chanteuse unique, de gospel et de negro spirituals mais pas seulement, son univers englobe toutes les black music, du blues au jazz, du rhythm’n blues à la soul. Sa musique porte en elle tout le chant et la spiritualité de l’âme noire, héritage de ses ancêtres esclaves d’Amérique.


Élizabeth McComb est née à Cleveland (Ohio), dans une famille originaire du Mississippi et a grandi au sein d'une communauté pentecôtiste. Elle participe très jeune à la chorale de son église, trois de ses grandes soeurs forment le groupe vocal The Daughters of Zion, qui connaît localement une certaine notoriété, et qu'on retrouvera, bien des années plus tard, ponctuellement, à ses côtés. Elle apprend le répertoire des artistes qu'elle admire : The Staple Singers, Sister Rosetta Tharpe et surtout Mahalia Jackson. Son frère, trompettiste, lui fait découvrir le monde du jazz. Après de courtes études de violon, elle se met en autodidacte devant le piano.


Le temple de sa mère, pasteur, est un véritable « conservatoire », Liz McComb connaît par coeur des centaines de songs. Au cours de ses études, elle participe au Karamu House Theater de Cleveland - le plus ancien théatre noir des USA - à l'époque du grand mouvement pour les droits civiques. Dans l'espoir de devenir chanteuse professionnelle, elle passe quelques auditions sans suite à New York.


Elle finit par intégrer un groupe, The Jean Austin Singers, qui participe à une tournée européenne de blues et de gospel, Roots of Rock And Roll, dont elle devient une des vedettes.


En 1981, elle participe pour la première fois au Festival de jazz de Montreux, en même temps que Bessie Griffin, elle sera sur la même scène les deux années suivantes, puis on l'entendra au Festival de Negro Spirituals and Gospel Songs de Monte-Carlo. Elle assure les premières parties de vedettes comme Ray Charles ou James Brown.


À Paris, encouragée par Maurice Cullaz, elle forme 1987, l'éphémère quatuor Psalms, avec la chanteuse La Velle, l'organiste Jerome Van Jones et le pianiste Gregg Hunter. Puis, avec ce dernier, elle chante en duo. Ils enregistrent un disque qui est récompensé par le Prix Mahalia Jackson de l’Académie du Jazz. Elle est très affectée par la mort de Greg Hunter. Sa carrière se réoriente à partir des années 1990, avec la rencontre du producteur français Gérard Vacher, dont elle écrit : « En ce temps là, j'ai rencontré un Français qui sera bientôt mon producteur. Mais avant d'accepter de travailler avec lui, j'ai prié pour lui, parce que je pensais qu'il était fou ... et ... il est fou ... fou comme un renard! Et de fil en aiguille, certaines choses sont le destin ... » La liste des concerts, jamais semblables, s'allonge alors.


Rares sont en France les villes qui ne peuvent encore se vanter d'avoir fait salle comble en accueillant Liz McComb, depuis sa rencontre (il y aura bientôt vingt ans) avec son producteur français. Depuis 2006, elle chante aussi Porgy & Bess et ses propres compositions de gospel avec arrangements symphoniques (Orchestre National de Lyon, de Lorraine et celui de l'Opéra de Nice). Au fil des ans, au prix d'un travail acharné, elle s'est imposée par une oeuvre exceptionnellement féconde et unanimement célébrée : Prix Mahalia Jackson, Victoires du Jazz, etc. Chacune de ses apparitions est une leçon magistrale de vérité et de vigueur, d'émotion et de rigueur... Un concert de Liz McComb est inoubliable, on n'en ressort jamais indemne.

Discographie

12 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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