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John Hiatt

L’un des plus grands auteur/compositeur/interprète de ces dernières décennies, John Hiatt possède un éventail de styles étourdissant, allant de la country au rock progressif en passant par les sonorités blues, punk et new wave.




John Hiatt naît en 1952 à Indianapolis. Très vite, il doit faire face à des événements tragiques : son frère se suicide à 21 ans et son père décède d’une maladie deux années après. Afin de s’échapper de la dure réalité, Hiatt commence à écouter Elvis Presley, Bob Dylan, les Rolling Stones et du blues. A onze ans il commence à jouer de la guitare et se met à jouer régulièrement dans divers bars locaux.
A dix-huit ans, il déménage à Nashville, Tennessee et se fait embaucher en tant que songwriter au sein de la Tree-Music Publishing Company. Au cours des quelques années suivantes il écrit des chansons pour divers artistes dont Tracy Nelson, Conway Twitty et Three Dog Night. Ce dernier groupe se fait une place dans les charts en 1974 grâce à une chanson écrite par Hiatt : Sure as I’m Sittin’ Here. Ce succès lui permet d’attirer l’attention sur lui et il se fait signer chez Epic Records, publiant son premier album Hangin’ Around the Observatory peu après. Après un deuxième disque, Overcoats (1975), John Hiatt perd son contrat avec Epic à cause de ventes décevantes.
Tree-Music Publishing ne tarde pas à l’abandonner également.




Après cet échec à Nashville, Hiatt décide de bouger en Californie. En 1978, il s’installe à Los Angeles où il commence à jouer dans des bars et clubs, faisant la première partie de Leo Kottke. Avec l’aide de ce dernier, Hiatt décroche un contrat avec MCA Records. C’est sur ce label que parait Slug Line en 1979. Cet album est différent de ses deux précédents opus et contient de fortes influences new wave. Bien que bien reçu par la critique, le disque se vend très mal. Même problème avec Two Bit Monsters en 1980 dont les ventes ne décollent pas. Une fois de plus, Hiatt se retrouve abandonné par son label.




Heureusement, tout en enregistrant ses albums, John Hiatt décroche une place dans le groupe de Ry Cooder, jouant de la guitare rythmique pour ce dernier sur l’album Borderline et l’accompagnant en tournée. Ses performances lui valent de décrocher un contrat en 1981 cette fois-ci avec Geffen Records. Là encore, la malédiction semble continuer puisqu’aucun des deux prochains albums, All of A Sudden et Riding With the King, ne rencontrent de succès. A côté de cela, la vie sentimentale de l’artiste se complique également et Hiatt sombre peu à peu dans l’alcoolisme avant que sa seconde femme ne se suicide. Peu après la sortie de l’album Warming Up to the Ice Age, Geffen Records met un terme à son contrat avec Hiatt qui entre alors en cure de désintoxication. En 1986, L’Américain parvient à se remettre sur pied, se remarie et signe un nouveau contrat avec A&M Records.




Pour repartir sur de bonnes bases, John Hiatt s’entoure de brillants musiciens : Ry Cooder à la guitare, Nick Lowe à la basse et Jim Keltner à la batterie. Le résultat de cette collaboration est Bring the Family, enregistré en seulement quelques jours, l’album semble enfin récompenser les longues années de travail du musicien et devient son premier disque à se faire une place dans les charts américains. L’opus suivant arrive en 1988 sous le nom de Slow Turning et est produit par Glyn Johns. Là encore, la critique et les ventes sont positives permettant à Hiatt d’entamer une tournée à travers l’Amérique et l’Europe, se bâtissant une forte communauté de fans au passage.
Face à la popularité grandissante du musicien, les anciennes maisons de disques qui l’avaient signé se remettent à s’intéresser à ses anciennes compositions. C’est ainsi que certain artistes commencent à puiser dans l’ancien catalogue de Hiatt, notamment Bonnie Raitt qui inclue une cover de Thing Called Love dans son album Nick of Time.




Continuant sur sa lancée, Hiatt publie Stolen Moments en 1990 sur lequel la chanson Bring Back Your Love to Me lui vaut un Country Music Award. A cette période, cela devient presque une habitude pour de nombreux artistes d’enregistrer des covers de compositions de John Hiatt. C’est ainsi que Bob Dylan, Ronnie Milsap, Suzy Bogguss ou encore Iggy Pop s’adonnent tous à cette pratique aux débuts des années 90.
En 1991, le groupe qui avait enregistré l’album Bring The Family se reforme et opte pour le nom de Little Village, publiant leur premier album éponyme en 1992. Malheureusement le projet est un échec et les tensions entre les différents membres font que le groupe se dissout rapidement.




John Hiatt se reconcentre sur sa carrière solo et publie Perfectly Good Guitar en 1993 puis son premier album live Hiatt Comes Alive at Budokan ? en 1994. Il met ensuite fin à son contrat avec A&M Records et rejoint Capitol Records. Il ne restera dans cette maison de disque que le temps de publier deux albums : Walk On (1995) et Little Head (1997). Il rejoint ensuite Vanguard Records et publie sur le label Crossing Muddy Waters en 2000 et The Tiki Bar is Open en 2001. Hiatt change une fois de plus de maison de disque et son choix se porte sur le label indépendant New West.




Sur ce label, le songwriter américain reste très prolifique, publiant régulièrement de nouveaux albums, parvenant à se renouveler sans cesse et à garder une certaine fraicheur.
John Hiatt reste fidèle à New West pour lequel il délivre en tout huit albums studio dont le très attendu Terms of My Surrender publié en 2015 et produit par Doug Lancio.
© LG/Qobuz

Discographie

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