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Jagwar Ma

Jagwar Ma s'est formé à Sydney, en Australie, quand Jono Ma et Gabriel Winterfield, liés par une passion mutuelle pour les mélodies et les beats expérimentaux, sont devenus amis et se sont mis à créer un son qui allait mêler leur amour de l'electro contemporaine et des harmonies pop américaines classiques, de Joe Meek et de King Tubby, des boîtes à rythme vintage et de la manipulation de fréquences radio, des percussions improvisées et d'autres méthodes ésotériques de création sonore.



Ils se sont tout d'abord retrouvés pour s'aider mutuellement à terminer les chansons de l'un et de l'autre. Les rythmes devenaient parfois caverneux et, la plupart du temps, le duo s'enregistrait juste pour le plaisir. (On raconte que les deux amis ont un jour veillé très tard pour enregistrer le son d'un poil bruissant contre un micro).



Faisant fusionner dans leur premier disque, Come Save Me, des éléments provenant de musiques diverses et variées, comme la douceur vocale typique de Laurel Canyon de Carl Wilson et de Bruce Johnston, et les contrées électroniques modernes de ces 40 dernières années, ils ont créé une sorte de psychédélisme contemporain, reprenant la beauté et la simplicité de la pop de plage classique gorgée de soleil.



Quelques semaines seulement après avoir été mis en ligne, le titre passait en haute rotation sur les radios australiennes et un 45 tours est paru sur le nouveau label The Blue Rider. La chanson célébrant la tristesse, avec son mélange d'ancien et de nouveau, et ses rythmes désinhibés, a reçu un accueil très positif. Ses harmonies célestes contrastent avec un texte racontant commet le fait de quitter un être aimé peut nous faire réaliser à quel point l'amour nous fait nous sentir seul.



« On ne peut pas duper les gens pour leur faire aimer une chanson », dit Gab. « On savait juste qu'on l'aimait et qu'on avait vraiment passé un bon moment à la faire. »



Comprenant que ce qu'ils avaient fait était important et avait besoin d'être immortalisé, ils ont filé en France, dans le studio d'un ami, à l'été 2012, pour enregistrer leur premier album - rien qu'eux deux dans une ferme vide, à deux heures au sud de Paris, avec une 808, une Fender Jaguar, un ordinateur portable et deux tranches de console Neve vintage.



Le temps qu'ils ont passé à La Briche résonne comme un étrange film psychédélique, dans lequel on les verrait parcourir à vélo des champs de tournesols, ingurgiter de copieuses quantités de fromage, se faire pousser des barbes d'hommes des cavernes et devenir dingues en studio. Tout en travaillant, ils écoutaient l'electro tordue de Liars, d'Aphex Twin et d'Autechre. « Et quand on se mettait à table pour dîner, on écoutait Sinatra et Nat King Cole » dit Gab. 



Au même moment, juste à côté, vivait une bande de voyageurs ayant un penchant pour le dub hardcore. « Leur truc, c'était les sonos faites maison », dit Jono, « Ils les sortaient au milieu de nulle part et passaient littéralement le genre de musique le plus dur et le plus sinistre que j'aie jamais entendu. C'était la chose la plus bizarre au monde ».



Etre loin de chez eux les a aidés à se rapprocher et à cimenter leur son, et en même temps à absorber quelques influences culturelles et artistiques européennes, des beats féroces du Berghain, le fameux club de Berlin, aux coins les plus intéressants de Londres. Une mission en a résulté, visant à recréer un mur du son produit par deux hommes, et avec l'aide de quelques amis, de gens du coin et d'une console préhistorique autrefois utilisée par Conny Plank, le duo s'est mis à réinventer la chaleur, l'harmonie et les sonorités ensoleillées qu'il avait fait éclore en Australie.



Tout au long de leur parcours, ils ont collaboré avec leur vieille copine batteuse de Warpaint, Stella Mozgawa, et avec le célèbre producteur/mixeur, Ewan Pearson, un ami de Berlin. Ils aiment le fait que les chansons aient voyagé (« elles nous ont suivi tout autour du monde » dit Jono) et leur équilibre entre l'ancien et le nouveau, un mélange de découverte de quelque chose de vintage et d'expérimentations tournées vers l'avenir.
« Découvrir de la super musique du passé est une façon d'être aventureux », dit Jono. « Ça vous donne le sentiment de trouver quelque chose qui n'appartient qu'à vous. »



A la fin de l'année 2012, le temps passé en France avait été bien employé : un premier album, Howlin, était enregistré et prêt à être mixé.



Leur premier disque provenant de ces séances, The Throw, les a vus occuper un espace autrefois habité par Screamadelica et ses enfants indisciplinés. Ses sept minutes joyeuses à tisser des mélodies et des beats dans le seul but de faire bouger les gens, d'oublier toute prudence et d'atteindre un niveau supérieur avec un objectif plus élevé, ou peut-être sans en avoir aucun, ont touché une corde sensible et contribué à la bande-son de ces derniers mois.



Le prochain single, Man I Need, est plus introspectif, plus minimal dans ses beats, avec Gab qui se lamente, « tout ce que tu me dis, c'est tout ce que tu veux voir, tu n'es pas l'homme dont j'ai besoin, c'est ce que tu m'as dit ». La version de dix minutes, qui atteint son apogée avec un break de batterie vaudou et l'instruction « exerce ton alchimie », a été sélectionnée et passée en intégralité par Zane Lowe sur BBC Radio 1.



Tout au long de l'album, les chansons de Howlin sont pleines de gimmicks classiques mais se terminent souvent en une cacophonie cradingue de bruits métalliques. L'écriture de chansons pop est noyée sous des couches de synthés crissant et de pédales d'effet. « Comment peux-tu avoir l'air sombre ? Quand tu es si beau à mes yeux ? » se demande Gab dans « Uncertainty », répétant « sois ma lumière » sur un beat de Jono inspiré par la techno.



Après avoir joué dans deux festivals l'été dernier, avec Jack Freeman en renfort à la basse, ils ont démarré 2013 en retournant en Australie pour le festival Big Day Out avant de donner un concert bondé à couper le souffle pour le NME à Londres, Gab terminant torse nu, le public perdu dans les sons et les lumières stroboscopiques.



Depuis, ils ont tourné en Europe avec Foals, et en Australie avec the xx, et seront de retour en Europe en tête d'affiche d'autres concerts et festivals tout au long de l'été.



L'explosion de couleurs et de sons va résonner toute l'année, Jagwar Ma est écrit sur le vent, peint sur les étoiles (comme quelqu'un d'autre l'a écrit un jour.)



« . alors que la prochaine génération passe au crible les débris culturels des soixante dernières années, de grandes choses sont à sa disposition. Alors que l'espace et la lumière de la vie contemporaine sont évidemment là comme point de départ, il y a des éléments précieux dans les cendres et les décombres. Le soleil d'une plage oubliée depuis longtemps, quand le dernier écho de la marée descendante emmène les marins et les surfers vers des eaux inconnues, peuplées de clowns, des monstres non féroces et du lointain cri perçant des éléments. Capture ce moment. Pour toujours. Recalibre-le pour les oreilles de tes pairs. Prolonge la célébration d'une pensée brillante, ouverte sur l'extérieur, toujours à la recherche de sonorités colorées. Longtemps après que le sable a séché, il ne reste plus rien d'autre que la réverbération triomphale de la musique des sphères... ».

Discographie

17 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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