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Bernard Lavilliers

A l’âge de seize ans, alors qu’il se cherchait encore, Bernard Lavilliers ne savait pas s’il serait gangster, boxeur ou poète. Il sera un peu des trois... La légende peut commencer...

Né Bernard Oulion, le 7 octobre 1946, cet enfant de Saint-Etienne grandit dans un environnement très modeste, bercé par la classe ouvrière. Son père, par ailleurs syndicaliste, est employé à la manufacture d’armes de Saint-Etienne (MAS) et sa mère est assistante sociale. Son éducation joue un grand rôle dans son approche de la musique. Il expliquera en effet que ce sont ses parents qui lui donneront la passion pour les rythmes tropicaux, le jazz portoricain et la musique classique. Il profite d’ailleurs dès ses quatre ans de la musique grâce au tourne-disque qu'on lui offre pour son anniversaire.

Mais son enfance n'est pas des plus paisibles : malade pulmonaire à 7 ans, maison de redressement à 14, ouvrier à 16... Il décide de quitter la France et part pour le Brésil à 19 ans où il s'imprègne de musique et d'expériences mouvementées.

De retour en France, Il est alors considéré comme insoumis et est interné à la forteresse de Metz pendant un an. Toutes ces épreuves auront de quoi faire de lui un rebelle.

À sa libération, il commence à chanter dans les cabarets de la rive gauche à Paris... Il sort en 1967 ses premiers 45 tours, discrets. Il obtient le Prix de la Rose d'Or de la Chanson à Montreux avec La Frime. Son premier album sort en 1968, avec en titre son prénom et un énigmatique « Lavilliers » qui deviendra son nom de scène.

Il sort son deuxième album en 1972, Les Poètes et commence à avoir une certaine notoriété, qui se confirme, en 1975, avec Le Stéphanois (et notamment les titres San Salvador et Saint Étienne). La consécration intervient en 1976 avec Les Barbares.

En 1979, Bernard Lavilliers s'installe à Saint-Malo, achète un bateau et part pour la Jamaïque puis New York et le Brésil. Il revient alors en France avec l'album O Gringo qui reste aujourd'hui un de ses plus célèbres disques. Les années 80 sont des années de gloire. En 1981 sort l'album Nuit d’amour qui raconte notamment sa nouvelle vie à Los Angeles et sa rencontre avec Lisa Lyon qui deviendra sa femme. En 1983 sort Etat d’urgence. En 1984 il sort Tout est permis, rien n’est possible, disque semblant être plus dans la lignée de son travail des années 1970 et notamment les albums 15ème Round et Pouvoirs. Bernard Lavilliers reprend alors les voyages et publie en 1986 un de ses plus célèbres albums Voleur de Feu. Cet album se présente comme un condensé des styles musicaux parcourus depuis le début de sa carrière.

L'album If... en 88 continue à évoquer le voyage, notamment avec On the road again tout comme Solo en 91 avec des titres évocateurs tels que Saïgon, Outremer ou Manila Hotel.

Voyageur devant l'éternel, Bernard Lavilliers continue à puiser son inspiration dans les rythmes ensoleillés et propose en 95 un duo avec Jimmy Cliff, Melody Tempo Harmony, un grand tube.

En 1997, tout juste cinquantenaire, Lavilliers sort Clair-obscur qui se compose de morceaux aux allures reggae, de musiques tropicales mais aussi de rock.
En 2001 sort l'album Arrêt sur image dans lequel figure l'hymne ouvrier Les Mains d'or.
En 2004, Bernard Lavilliers revient sur scène et interprète des chansons de son nouvel album Carnet de bord (qui se vendra à plus de 450 000 exemplaires), écrit entre la France, New-York et la Jamaïque ; autant de titres qui invitent au voyage. Cesaria Evora vient même apporter sa couleur avec le titre Elle chante.

En 2008, Lavilliers sort Samedi soir à Beyrouth, un album reggae-soul réalisé à Kingstone en Jamaïque et à Memphis (USA), avec des musiciens locaux.

Fin 2010 sort Causes perdues et musiques tropicales. Le titre de cet album vient d'une discussion avec François Mitterrand dans les années 1980. Alors invité au ministère de la Culture en compagnie d'autres artistes, Lavilliers se voit demandé par le président ce qu'il fait de ses journées. Il répond à cela comme toujours, je chante des causes perdues sur des musiques tropicales.

En 2011 toujours, fidèle à ses idéaux, Bernard Lavilliers signe pour soutenir le chef Raoni et les amérindiens dans leur combat contre le projet du barrage géant de Belo Monte en Amazonie. D'autres personnalités françaises sont au rendez-vous comme Cali, Marion Cotillard, Vincent Cassel, Pierre Richard ou encore Danielle Mitterrand.

Un vingtième album intitulé Baron Samedi (du nom du puissant esprit de la mort et de la résurrection dans le culte Vaudou) sort en novembre 2013. Un récent voyage en Haïti, où il a tourné un documentaire et écrit trois chansons, est à l'honneur dans cet opus constitué de dix titres finement ciselés qui rompent avec les sons jamaïcains et les musiques sud-américaines de ses derniers albums pour installer un mélange des genres et mieux brouiller les pistes. L'histoire peut continuer

Ainsi ce rebelle au grand cœur erre depuis l'âge de dix-neuf ans à travers le monde (Brésil, New York, Jamaïque, Sénégal, Congo) et s’imprègne des lieux et du peuple. Dans ses textes, il dénonce, il accuse avec poésie et acidité. Son personnage ? Un solitaire marginal et utopiste qui défile avec le peuple.

Discographie

63 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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