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Albert Ammons

Pianiste de jazz boogie woogie, Albert Ammons (1907-1949) rencontre son partenaire Meade « Lux » Lewis à l'âge de 17 ans quand ils étaient tous les deux chauffeurs de taxi à Chicago. Le duo qui joue à quatre mains dans les clubs est fortement inspiré par Fats Waller mais chacun développe son propre style, à son tour très influent sur la génération suivante. En 1934, Ammons forme son propre groupe, The Rhythm Kings, qui enregistre deux ans plus tard pour le label Decca les classiques « Boogie Woogie Stomp » et « Swanee River Boogie ». Le pianiste s'installe ensuite à New York où il fait les belles soirées du Café Society avec son ami Meade Lewis et deux musiciens venus du Texas, le pianiste Pete Johnson et le chanteur de blues Big Joe Turner. En 1938, tous les quatre se font remarqué au festival Spirituals to Swing du Carnegie Hall et improvisent avec Benny Goodman et Tommy Dorsey. Après ses enregistrements pour Vocalion, Albert Ammons inaugure les séances du label Blue Note le 6 janvier 1939, sur une série de duos avec Lewis, puis forme le Boogie Woogie Trio avec le trompettiste Harry James, qui enregistre un mois après « Woo Woo » pour Brunswick. D'autres séances suivent en quintette, avec le trompettiste Frankie Newton ou le tromboniste J.C. Higginbotham. Le patron de Blue Note, Alfred Lion, a l'idée de les réunir pour former le groupe The Port of Harlem Seven, qui grave notamment « Rocking the Blues ». En 1941, Ammons et Johnson jouent ensemble pour le label Victor, avant que le premier ne se blesse en préparant un sandwich. Il poursuit en solo et avec un nouveau groupe comprenant Hot Lips Page, Vic Dickenson et Don Byas, pour Commodore en 1944. Le pianiste apparaît la même année au côté de Meade Lewis dans le film Boogie Woogie Dream, en accompagnement de l'actrice et chanteuse Lena Horne, star de la MGM. De retour à Chicago en 1945, Ammons accompagne la chanteuse Sippie Wallace et enregistre avec Lonnie Johnson et Ike Perkins pour Mercury. L'année suivante le voit se produire avec son fils, le saxophoniste Gene Ammons, qui ne manquera pas de perpétuer sa mémoire. Quelques mois avant de mourir prématurément à trois mois de son 43e anniversaire, Albert Ammons enregistre une séance avec Lionel Hampton pour Decca. Il se produit également à la Maison-Blanche pour la réélection du président Harry Truman. Affaibli par la maladie, il meurt le 2 décembre 1949. Son jeu a influencé des pianistes comme Erroll Garner, Jerry Lee Lewis ou Dr. John.


©Copyright Music Story Loïc Picaud 2023

Discographie

90 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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