En 2013, les festivaliers de Banlieues Bleues et des Trans de Rennes ont pu découvrir cette embardée géniale et totalement azimutée formée à Bogota en Colombie il y a pourtant déjà quinze ans. Derrière ces Meridian Brothers se cache surtout un certain Eblis Álvarez, multi-instrumentiste on ne peut plus doué, qui passe à la moulinette de sa folie, les sons du tropicalisme des sixties, de la pop et du rock psychédéliques, de la cumbia, de la salsa, de la musique éthiopienne, de la surf music, du jazz et de diverses autres musiques folkloriques latinos voire même des Caraïbes !
Étudiant en musicologie au Danemark entre 2002 et 2007, à la Royal Danish Academy of Music et au DIEM (Danish Institute of Electronic Music), il embarque ses Meridian Brothers (composés de María Valencia, Alejandro Forero, Damián Ponce, César Quevedo et Mauricio Baez) sur tous les territoires musicaux possibles et imaginables. Il y a du Beck et du Raymond Scott chez cet Álvarez, passionnant Géo Trouvetou, jonglant avec les instruments et les styles comme un savant fou jonglerait avec ses éprouvettes. Rien d’étonnant à ce que notre homme ait baptisé son studio d’enregistrement à Bogota, le Isaac Newton Studio...
C’est dans ce laboratoire que fut conçu Salvadora Robot, nouveau cocktail aux saveurs multiples, boisson surtout parfaite pour tenter de cerner ce cas unique nommé Meridian Brothers. Des Meridian Brothers qui sillonnent les routes de France le 27 mai à Bayonne, le 28 mai à Pau, le 29 mai à Toulouse, le 30 mai à Nîmes, le 4 juin à Dijon, le 7 juin au festival parisien Villette Sonique et le 8 juin à St Brieuc.