Le Festival International de Musique de Besançon se tiendra du 16 au 26 septembre, pour une 63e édition articulée autour de la fusion musique et danse avec Paul Badura-Skoda, Sir Andrew Davis, Chloë Hanslip...

Six orchestres venus des quatre coins du monde se succèderont sur les différentes scènes du Festival International de Musique de Besançon du 16 au 26 septembre, et offriront des prestations rythmées par le 6e art. En effet, les deux allant de paire, le rendez-vous bisontin s’attachera à mettre la musique au service de la danse et vice-versa, avec des danses traditionnelles intrinsèquement liées aux origines des divers compositeurs représentés.

Mais pour commencer, le grand Paul Badura-Skoda rendra hommage au pianiste roumain Dinu Lipatti, qui il y a 60 ans jour pour jour, donnait son dernier récital à la Salle du Parlement de Besançon. Badura-Skoda interprètera le programme intégral de ce concert historique.

Puis, défileront quelques formations de renom à l’instar de l'Orchestre Symphonique de la Rai de Turin conduit par la baguette de l’éminent Sir Andrew Davis, en compagnie de la violoniste Chloë Hanslip, dans un programme consacré à Rossini (Ouverture de Guillaume Tell), Jarrell (prisme / incidences ...), Debussy (Ibéria), et la musique pour ballet de l’une des figures emblématiques du genre, Igor Stravinsky (Pulcinella).

L'Orchestre de la WDR de Cologne dirigé par Jukka-Pekka Saraste et accompagné au violon par Frank Peter Zimmermann reprendra également l’œuvre du compositeur russe, le conte musical L’Oiseau de Feu, ainsi que les œuvres de Schumann (Concerto pour violon) et Sibelius (Suite de Lemminkainen - extraits).

Deux concerts du prestigieux Orchestre National de Lyon (Jun Märkl) auront lieu. Les 102 musiciens joueront le répertoire de Debussy (Petite suite), Britten (Matinées musicales) et le fameux Lac des Cygnes (suite) de Tchaïkovski, illustré par des danses roumaines populaires. Et reprendront dans un second temps l’œuvre de Strauss.

Sans oublier, l'Orchestre d'Etat de Bavière (Kent Nagano), de l'Opéra de Rouen (Kazuki Yamada), de Besançon Franche-Comté dans une prestation de l’opéra d’Alexandre Borodine, Le Prince Igor, dirigé par Jean François Verdier et rythmé par des danses polovtsiennes.

La musique latino sera elle aussi à l’honneur. La formation parisienne Cumbia Ya reprendra les grands standards du genre, tels qu’on pouvait les entendre dans les années 50, et s’inscriront dans la tradition des bals de l’Amérique latine. Un savoureux melting pot sonore entre Argentine, Colombie et France. Des prestations en plein air et gratuites s’imposeront également avec les harmonies de France-Conté.

Tandis qu’en clôture, le Ballet du Capitole de Toulouse investira la Saline Royale d'Arc-et-Senan pour deux œuvres magistrales, L'oiseau de Feu (chorégraphie de M. Rahn) et Le Sacre du printemps (chorégraphie de M. Wainrot).

Pour la programmation complète:

le site du Festival International de Musique de Besançon