La saxophoniste alto Lisa Cat-Berro raconte la genèse d’Inside Air, album jazz pas comme les autres…

Réunir sur un même album Neil Young et Winston Churchill semblait un pari impossible. Lisa Cat-Berro l’a pourtant réalisé. Enfin presque… Pour son album Inside Air, la saxophoniste alto n’offre pas véritablement un énième disque de jazz au sens classique du terme. Entouré du guitariste Julien Omé, du batteur Nicolas Larmignat, du bassiste Stéphane Decolly et, sur certains titres, d’un trio de cordes, elle ébranle les frontières stylistiques et sculpte un opus un brin ovni où le jazz reste central mais la matière première va bien au-delà... Lisa Cat-Berro offre ainsi deux reprises de Joni Mitchell ( Little Green et Last Chance Lost mais aussi la voix de la grande songwriteuse canadienne en interview), une de Neil Young (Old Man), une relecture de la musique du Nous nous sommes tant aimés d’Ettore Scola composée par Armando Trovaioli , un extrait de discours de Churchill donc et même ses textes à elle ! Un grand écart pas si étonnant quand on sait que la saxophoniste touche aussi à la musique africaine, antillaise, à la salsa et même à la chanson lorsqu’elle s’est retrouvée embarquée dans les récitals du comédien François Morel. Comment faire le tri (ou ne pas le faire) dans cet océan de création ? Et parle-t-on encore de jazz ? Lisa Cat-Berro revient sur la genèse d’Inside Air et évoque aussi ses envies futures.

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