Le magasin parisien Fnac de la place de la Bastille fermera ses portes avant la fin de l’année 2009.

La Fnac a annoncé la suppression de 168 postes dans ses magasins parisiens et la fermeture de celui de la place de la Bastille, employant 60 salariés et spécialisé dans la musique, dans le cadre d'un plan d'économie.

Selon l’AFP, l'enseigne, qui appartient au groupe de luxe et de distribution Printemps Pinault Redoute, a annoncé le 18 février un plan d'économies de 35 millions d'euros en trois ans, touchant 400 postes en France, soit 3,4% des effectifs, dont 200 à Paris, 50 au siège et 150 en province. « Aucune autre fermeture de magasin n'est prévue en France », a indiqué la direction dans un communiqué.

« Le magasin de Bastille est le plus petit de l'enseigne en France et sa surface de vente est insuffisante pour accueillir l'offre complète de la Fnac », déclare la direction, qui précise que cette fermeture est prévue d'ici la fin 2009. Ce magasin, ouvert en 1990 et spécialisé dans la vente de disques, « souffre de la baisse structurelle de ce marché, qui atteint 45% au cours des 5 dernières années », a précisé la Fnac.

Selon un délégué Sud, Richard Gaillard, s'exprimant au nom de l'intersyndicale, dans les autres magasins parisiens de la Fnac, sont prévus la suppression de 24 postes « équivalent temps plein » à Montparnasse, 24 à Etoile, 19 aux Champs-Elysées, une vingtaine au Forum des Halles, 10 à Saint-Lazare et 7 Place d'Italie.

Pour le syndicaliste, la fermeture de la Fnac Bastille est injustifiée alors que ce magasin n'est "pas déficitaire".

La Fnac dit se « fixer l'objectif d'éviter tout licenciement et mettra en place un dispositif d'accompagnement social axé sur les reclassements internes pour les 168 postes concernés dans le respect des qualifications, salaires et horaires contractuels de chacun ».

La Fnac compte 25 magasins en Ile-de-France où travaillent 4.300 personnes. Le plan d'économie est associé à un plan de développement qui prévoit notamment le lancement de nouvelles activités, comme les produits dérivés en disque ou vidéo ou des jeux vidéos d'occasion, et le développement de rayons dits stratégiques (BD, photo, Hi-fi, etc.).