Quand la Musique Principale de l’Armée de Terre revisite une œuvre rare de Serge Gainsbourg composée lors de la guerre des Six Jours en 1967…

Dans la nuit du 6 au 7 juin 1967, au début de la guerre des Six Jours, Serge Gainsbourg a composé Le Sable et le Soldat. Cette pièce a été donnée à l’Etat d’Israël et fut aussitôt enregistrée et chantée par son auteur pour passage sur les ondes israéliennes. Le Sable et le Soldat a été redécouverte par Jean-Gabriel Le Nouvel qui a suggéré cet enregistrement façon hymne avec une orchestration style Marseillaise

Lors des cérémonies officielles, les hymnes, symboles des nations, sont joués traditionnellement en version instrumentale par un orchestre militaire. En 2008, Le Sable et le Soldat a été capté par Corélia avec la Musique Principale de l’Armée de terre, dirigée par le colonel Sorlin durant l’enregistrement de l’album Mémorial produit à l’occasion des 90 ans de la fin de la Première Guerre Mondiale. Les paroles sont guerrières comme celles de la Marseillaise, donc place uniquement à la musique avec l’emphase militaire des cuivres, bois et des percussions.

Le Sable et le Soldat se veut un clin d’œil à l’artiste avec toutes ses contradictions, auteur d’Aux armes et cætera, reprise reggae controversée de la Marseillaise qui fit scandale, une amitié affichée pour la Légion Etrangère et l’achat du manuscrit original de la Marseillaise de Rouget de Lisle.

Etant donnée la particularité de cet hymne, un pourcentage des ventes sera reversé d’une part au West-Eastern Divan Orchestra dirigé part Daniel Barenboim et engagé pour le dialogue israélo-palestinien, par la force de la musique et d’autre part à terre Fraternité, association qui apporte un soutien moral, matériel et financier aux blessés de l’Armée de Terre, à leurs familles, ainsi qu’aux familles de disparus.

Le site du label Corélia

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