Marcus Miller claquera sa basse électrique sur la scène de l’Olympia le 28 juin.

Celui qui a remporté le titre du meilleur album de jazz contemporain en 2001 pour M2 se produira le 28 juin prochain à l’Olympia. Pro du slap, le bassiste et compositeur Marcus Miller est né à Brooklyn en 1959, et a grandi en Jamaïque et à New York. Des expériences qui ont sans doute participé au foisonnement de ses compositions.

Sans compter ses rencontres avec quelques grands pontes du jazz comme le trompettiste Miles Davis, le saxophoniste David Sanborn, ou encore le trio funk Jamaica Boys. Nu jazz, funk, acid jazz et même R&B, en ayant côtoyé une légende du genre comme Luther Vandross, nourissent ainsi sa musique.

Miller a grandi dans une famille de musiciens, et a très vite été influencé par son père, pianiste et organiste à l’église, il dirigeait notamment une chorale. A 13 ans déjà, il officie en tant que pianiste, clarinettiste, commence la guitare basse et les compositions. Il tombe littéralement sous le charme de ce dernier instrument, à tel point qu’il s’y consacre entièrement, et se produit à l’âge de 15 ans avec divers jazz band de New York.

Très vite, il écrit des morceaux pour la flutiste Bobbi Humphrey, et le claviériste Lonnie Liston Smith. Les cinq années suivantes, Miller les passe à collaborer avec des artistes de prestige : Aretha Franklin, Roberta Flack, Grover Washington Jr., Bob James et David Sanborn. Il a notamment pris part à plus de 400 enregistrements pour Joe Sample, McCoy Tyner, Mariah Carey, Bill Withers, Elton John, Bryan Ferry, Frank Sinatra, sans oublier LL Cool J.

Mais c’est la rencontre avec le pape du jazz, Miles Davis, avec qui il passe deux ans à arpenter les routes, qui marque un tournant significatif dans son parcours. « Il m’a aidé à développer mon style », a coutume de rappeler le bassiste. Durant cette période, Miller contribue favorablement aux hits de Vandross, en tant que producteur et compositeur.

En 1986, le bassiste collabore à nouveau avec Miles pour l’album Tutu, le premier des trois disques du trompettiste qu’il aura produit. Et compose encore une fois pour les plus grands musiciens noirs-américains : Al Jarreau, Crusaders, Wayne Shorter, Take 6, Chaka Khan, Kenny Garrett et son autre mentor Luther Vandross.

C’est en 1993 que Miller décide de se concentrer sur une carrière solo, avec l’album The Sun Don't Lie. Le bassiste continue depuis à mêler avec dextérité R&B, jazz, funk. Son dernier opus A Night In Monte-Carlo est sorti en 2010.

A noter que le 30 juin prochain, Marcus Miller se produira également dans une petite commune de Seine-maritime, Blainville Crevon, sur le site d'un château médiéval, sous un chapiteau de 2300 places en pleine campagne dans le cadre du Festival Archéo Jazz 2010 pour la 33e édition. Ce festival de renommée a acueilli tous les grands noms du Jazz et des musiques actuelles!

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