A la tête de l'ensemble Le Concert Brisé, William Dongois est un ambassadeur captivant de la musique du XVIIe siècle. A l’occasion de la sortie d’un album qu’il consacre à Buxtehude, le corniste champenois revient sur son parcours et sa passion pour son instrument peu médiatisé…

On ne peut pas dire que les joueurs de cornet à bouquin se bousculent aux portillons des studios d’enregistrement ou des salles de concert… Dommage, car à l’écoute des divers enregistrements de William Dongois et du Concert Brisé, le ravissement est à porté d’oreille. Comme sur l’album de cantates et de sonates de Buxtehude que le corniste et son ensemble à géométrie variable viennent de publier chez Accent. Un beau recueil de pièces vocales (chantées par la soprano tchèque Dagmar Saskova) et instrumentales, des cantates sur des textes de la Bible sur des hymnes allemands, alternées avec des sonates. Son instrument, son ensemble Le Concert Brisé, son approche des musiques anciennes, son point de vue sur l’improvisation (il est l’auteur d’une méthodologie intitulée Apprendre à improviser avec la musique ancienne aux éditions Color & Talea, distribuée par Symétrie), ses collaboration avec les plus grands (Jordi Savall, Ton Koopman, Andrew Parrott, René Jacobs) et même son amour du jazz, William Dongois les détaille le temps d’une rencontre-podcast.

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Le site du Concert Brisé

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