Un dixième album pour le rappeur de Chicago...

Avant d’être Common, il fut Common Sense… Alors que le rappeur de Chicago publie son dixième album, Nobody’s Smiling, il est toujours bon de rappeler qu’il est un acteur attachant de la raposphère, un MC intègre qui ne cherche pas à révolutionner le genre mais plutôt à redonner, à chaque sortie, ses règles du jeu. Et du je aussi… A l’aube des années 90, âge d’or du genre pour beaucoup, Lonnie Rashid Lynn Jr. de son vrai nom débarque, à seulement vingt ans, avec un premier opus assez bluffant, Can I Borrow A Dollar ?. Rimes affutées, samples groovy classieux et flow déjà limpide. Depuis, son art s’est aiguisé, ses grooves se sont solidifiés et Common s’est imposé comme un as du mic, trop souvent sous-estimé (son single de 1992, I Used to Love H.E.R., est un must). Avec ce Nobody’s Smiling, il croque avec intelligence l’ère du temps et la violence qui ronge sa ville natale. Avec sa belle brochette d’invités (Lil Herb, Big Sean, Jhené Aiko, Snoh Aalegra, Dreezy, Elijah Blake, Vince Staples et Cocaine 80s) et ses singles affutés (Kingdom avec Vince Staples, Speak My Piece et Diamonds avec Big Sean), ce nouveau Common a surtout la classe des classiques. Ces disques là pour durer.

Common - Kingdom (Explicit) ft. Vince Staples

CommonVEVO

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