Avec son Fellowship Band, le grand batteur déstabilise les frontières du jazz...

Batteur totalement unique en son genre, musicien d’un raffinement incommensurable et compositeur virtuose, Brian Blade ne sait plus où mettre les superlatifs. Et l’écouter comme le voir piloter sa batterie avec ses doigts de fée est une expérience unique. Guère surprenant que de Joshua Redman à Brad Mehldau en passant par Kenny Garrett, Norah Jones, Daniel Lanois, Joni Mitchell, Wayne Shorter, Bob Dylan, Steve Earle ou Emmylou Harris, on se soit offert ses services…

Mais depuis la fin des années 90, Blade revient régulièrement à une source bien à lui : le Fellowship Band. Aux côtés du pianiste Jon Cowherd, du contrebassiste Chris Thomas et des cuivres de Myron Walden et Melvin Butler, il conçoit un jazz totalement autre. Une musique enracinée dans le gospel, le blues et le folk qui s’applique avant tout à raconter des histoires.

Paru le 10 novembre, le cinquième album de Brian Blade & The Fellowship Band fait ainsi défiler des mélodies on ne peut plus évocatrices. En à peine plus d’une demie heure, Body & Shadow fait se croiser des corps et des ombres au son d’un jazz hautement poétique. Le guitariste Dave Devine est invité à colorier quelques séquences pendant que Blade et sa bande s’appliquent à flouter les frontières entre les genres. L’envoûtement est total.

Le 26 février 2016, Brian Blade & The Fellowship Band se produisaient dans les studios de la station KEXP où ils ont interprété Stoner Hill, Landmarks, Shenandoah, Farewell et Bluebird :

Brian Blade & The Fellowship Band - Full Performance (Live on KEXP)

KEXP

Pour suivre tout ce qui se passe sur Qobuz, rejoignez-nous sur Facebook !

Artistes