Quand la grande soprano s'attaque au répertoire vériste italien...

À maintenant cinquante-deux ans, la soprano Angela Gheorghiu n’a rien perdu de son mordant, de son caractère – et surtout de sa voix, ainsi qu’en témoigne Eternamente, son nouvel album d’airs du répertoire vériste italien paru vendredi chez Warner Classics.

Ce sont pour une grande part de grands tubes : Vissi d’arte de Tosca, des moments saillants de Cavalleria rustincana, de La Joconde de Ponchielli, mais aussi des perles plus négligées comme La Bohème … mais pas celle de Puccini : celle, non moins fascinante et beaucoup plus proche du livre de Murger, composée par Leoncavallo ; ou encore Siberia de Giordano que l’on ne donne plus, et tant d’autres.

Après une carrière planétaire faite d’éclats, de superbes réussites, de revirements, de virages et de virevoltages, la soprano serait-elle arrivée à un stade de quiétude qui lui offre précisément l’occasion de se replonger dans ce répertoire avec un regard nouveau ? À l’auditeur d’en juger, mais quoi qu’il en soit, il ne sera sans doute pas déçu. Pour deux grands duos, Angela Gheorghiu a fait appel au ténor Joseph Calleja et à la basse Richard Novak.

Angela Gheorghiu records 'Eternamente' verismo arias (Puccini, Mascagni et al)

Warner Classics

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