TALKING IS HARD

WALK THE MOON

Paru le 28/11/2014 chez RCA Records Label
Artistes principaux : Walk The Moon
Genre : Alternatif et Indé

Disponible en

24-Bit/44.1 kHz Stereo

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Des refrains chantés en canon, un son compact comme un bloc agrémenté de rasades de guitare et de touches de claviers, un brin de charisme dans la voix de Nicholas Petricca, sur les épaules duquel tient la formation depuis sa création, il n'en a fallu pas plus à Walk the Moon pour embraser les campus américains avec leurs hymnes « Anna Sun » et « Tightrope », avant de conquérir le monde au rythme de « Shut Up and Dance ».

Attendu au tournant du deuxième album depuis ce succès de rock festif, parfaitement calibré pour les génériques de séries adolescentes, à moins qu'il s'en inspire, le quatuor issu de la middle class de Cincinnati, dans l'Ohio, n'a pas perdu son sens du détail qui fait mouche en cours de route. Armé de nouvelles trouvailles pour pimenter ses refrains pop, il attaque par un autre tube en puissance. Avec son choeur hululé et un refrain martelé tournant en boucle, « Different Colors » offre à Talking Is Hard un démarrage sur les chapeaux de roue.

De la power pop à l'usage des jeunes générations, voici ce que propose Walk the Moon dont les mélodies puissantes et vitaminées sont assorties de riffs coupants (« Avalanche »), de hoquets (« Sidekick »), d'histoires de coeur à le fendre (« Up 2 U »), de synthpop romantique (« Portugal ») et de refrains que ne pourrait renier Mika (« Work This Body »). Pour donner corps à ses idées, le groupe a fait appel au producteur Tim Pagnotta, dont l'expérience au sein de Sugarcult n'a pas entamé la fraîcheur juvénile.

Sans temps mort, l'ambitieux Nicholas Petricca, à cheval entre la recherche d'une certaine respectabilité pop des grands anciens (The Beach Boys, Elton John) et un nouveau public à attirer, multiplie les oeillades et manières vocales pour que le soufflé ne retombe pas. Les efforts consommés dans « Spend You $$$ », enflammé par un solo hard rock...au synthé, sont compensés par l'antienne convenue « We Are the Kids » (« We are the kids that you never can kill »). Il ne peut lui être reproché de s'investir pleinement pour mener sa troupe vers les stadiums de la réussite.

©Copyright Music Story 2015

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Different Colors