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Enrico Pieranunzi

Même s’il existe – heureusement pour lui – pour ce qu’il est et pour qui il est, Enrico Pieranunzi aura perpétuellement, dans son ombre, une inébranlable statue du commandeur nommée Bill Evans. Une filiation totalement assumée par le Romain qui ira même jusqu'à noircir 150 pages sur le sujet dans l'excellent Bill Evans. Portrait de l'artiste au piano publié en France en 2004 chez Rouge Profond. Aux encoignures, les ombres de Bud Powell ou de Chick Corea ne sont jamais très loin non plus ; comme des effluves de sa formation classique…

Comme chez son aîné d’outre-Atlantique, Enrico Pieranunzi affectionne les plaisirs solitaires ou surtout à trois. C'est avec contrebasse et batterie que sa sémantique prend le plus souvent forme. Et en bon héritier d’Evans, il ne s'appuie pas sur sa rythmique mais fait réellement corps avec elle. Surtout, lorsqu'il s'agit d'un triumvirat composé du premier batteur de Bill Evans (Paul Motian) et de son ultime contrebassiste (Marc Johnson), deux complices qui l’ont fréquemment épaulé…

Côté répertoire, Enrico Pieranunzi raffole des standards. Mais il est aussi un compositeur prolifique d'un incroyable raffinement. A la fin de sa vie, Chet Baker jouera régulièrement son Night Bird, ballade de toute beauté. Enfin, son autre passion, le Septième Art, le pousse à rendre parfois hommage à ses compatriotes Ennio Morricone et Nino Rota. © MZ/Qobuz

Discographie

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