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Les gens ne sont jamais contents. Après avoir larmoyé une décennie durant sur le quasi-abandon dont souffrait Buddy Guy (plus de concerts, plus de disques), et s’être brièvement réjoui de la prise en charge par Eric Clapton de la deuxième carrière du guitariste américain, ils ont vitupéré sur le caractère trop normatif des premiers albums gravés pour son nouveau label Silvertone (Damn Right, I’ve Got the Blues, ou Heavy Love - là, ils avaient raison). Oubliant un peu vite qu’on vend des disques si on plaît, et qu’on plaît si on n’effraie pas.
En tout état de cause, Sweet Tea constitue une belle réponse aux détracteurs, et un splendide tour de passe-passe. Une belle réponse, car, après trois ans de silence, Guy revient avec le disque le plus enraciné qui soit, directe émanation des activistes du label Fat Possum. Ces chantres du blues viscéral, séminal, basique, et à forte teneur en alcool, ont en effet indubitablement influencé le projet. La majorité des chansons reprises ici est signée de la main d’artistes du label, et le climat développé dans la musique reste sous influence directe de bluesmen des bars de campagne que sont R.L. Burnside ou Junior Kimbrough.
L’équipe, resserrée autour du soliste, affiche peu de noms connus, même si on relève celui du pianiste blanc Bobby Whitlock, qui aura participé à trois double-albums majeurs de l’histoire de la pop et du rock, rien moins que Layla de Derek & the Dominoes, l’All Things Must Pass de George Harrison, et l’Exile On Main Steet des Rolling Stones. Un beau tour de passe-passe ensuite, car Buddy Guy n’a jamais sonné de pareille manière, trop électrique, et trop urbain dans l’âme, pour se limiter à la boue des campagnes. Mais, encore une fois, le guitariste démontre sa versatilité, faisant sien cet idiome rural, et cette inspiration hypnotique.
La preuve au sommet que Buddy Guy peut chanter, tout, et (presque) n’importe quoi, et enregistrer un nouveau chef d’œuvre : cet album est un parfait écomusée, aux reconstitutions idéales, et aux animations pertinentes. En 2001, Sweet Tea atteignit la première place des ventes d’albums de blues.
©Copyright Music Story 2015
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Junior Kimbrough, Composer - Junior Kimbrough, Lyricist - Buddy Guy, Performer - Doug Sax, Mastering Engineer - Dennis Herring, Producer - Dennis Herring, Mixing Engineer - Chris Shepard, Recording Engineer
(P) 2001 Silvertone Records Limited
Junior Kimbrough, Composer - Junior Kimbrough, Lyricist - Buddy Guy, Performer - Doug Sax, Mastering Engineer - Dennis Herring, Producer - Dennis Herring, Mixing Engineer - Chris Shepard, Recording Engineer
(P) 2001 Silvertone Records Limited
James "T-Model" Ford, Composer - James "T-Model" Ford, Lyricist - Buddy Guy, Performer - Doug Sax, Mastering Engineer - Dennis Herring, Producer - Dennis Herring, Mixing Engineer - Chris Shepard, Recording Engineer
(P) 2001 Silvertone Records Limited
Junior Kimbrough, Composer - Junior Kimbrough, Lyricist - Buddy Guy, Performer - Doug Sax, Mastering Engineer - Dennis Herring, Producer - Dennis Herring, Mixing Engineer - Chris Shepard, Recording Engineer
(P) 2001 Silvertone Records Limited
Jimmy McCracklin, Composer - Jimmy McCracklin, Lyricist - Buddy Guy, Performer - Doug Sax, Mastering Engineer - Lowell Fulsom, Composer - Lowell Fulsom, Lyricist - Dennis Herring, Producer - Dennis Herring, Mixing Engineer - Chris Shepard, Recording Engineer
(P) 2001 Silvertone Records Limited
Buddy Guy, Performer - Doug Sax, Mastering Engineer - Dennis Herring, Producer - Dennis Herring, Mixing Engineer - CeDell Davis, Lyricist - CeDell Davis, Composer - Chris Shepard, Recording Engineer
(P) 2001 Silvertone Records Limited
Junior Kimbrough, Composer - Junior Kimbrough, Lyricist - Buddy Guy, Performer - Doug Sax, Mastering Engineer - Dennis Herring, Producer - Dennis Herring, Mixing Engineer - Chris Shepard, Recording Engineer - Chris Shepard, Mixing Engineer
(P) 2001 Silvertone Records Limited
Buddy Guy, Performer - Doug Sax, Mastering Engineer - Robert Cage, Composer - Robert Cage, Lyricist - Dennis Herring, Producer - Dennis Herring, Mixing Engineer - Chris Shepard, Recording Engineer
(P) 2001 Silvertone Records Limited
Buddy Guy, Composer - Buddy Guy, Performer - Buddy Guy, Lyricist - Doug Sax, Mastering Engineer - Dennis Herring, Producer - Dennis Herring, Mixing Engineer - Chris Shepard, Recording Engineer
(P) 2001 Silvertone Records Limited
Chronique
Les gens ne sont jamais contents. Après avoir larmoyé une décennie durant sur le quasi-abandon dont souffrait Buddy Guy (plus de concerts, plus de disques), et s’être brièvement réjoui de la prise en charge par Eric Clapton de la deuxième carrière du guitariste américain, ils ont vitupéré sur le caractère trop normatif des premiers albums gravés pour son nouveau label Silvertone (Damn Right, I’ve Got the Blues, ou Heavy Love - là, ils avaient raison). Oubliant un peu vite qu’on vend des disques si on plaît, et qu’on plaît si on n’effraie pas.
En tout état de cause, Sweet Tea constitue une belle réponse aux détracteurs, et un splendide tour de passe-passe. Une belle réponse, car, après trois ans de silence, Guy revient avec le disque le plus enraciné qui soit, directe émanation des activistes du label Fat Possum. Ces chantres du blues viscéral, séminal, basique, et à forte teneur en alcool, ont en effet indubitablement influencé le projet. La majorité des chansons reprises ici est signée de la main d’artistes du label, et le climat développé dans la musique reste sous influence directe de bluesmen des bars de campagne que sont R.L. Burnside ou Junior Kimbrough.
L’équipe, resserrée autour du soliste, affiche peu de noms connus, même si on relève celui du pianiste blanc Bobby Whitlock, qui aura participé à trois double-albums majeurs de l’histoire de la pop et du rock, rien moins que Layla de Derek & the Dominoes, l’All Things Must Pass de George Harrison, et l’Exile On Main Steet des Rolling Stones. Un beau tour de passe-passe ensuite, car Buddy Guy n’a jamais sonné de pareille manière, trop électrique, et trop urbain dans l’âme, pour se limiter à la boue des campagnes. Mais, encore une fois, le guitariste démontre sa versatilité, faisant sien cet idiome rural, et cette inspiration hypnotique.
La preuve au sommet que Buddy Guy peut chanter, tout, et (presque) n’importe quoi, et enregistrer un nouveau chef d’œuvre : cet album est un parfait écomusée, aux reconstitutions idéales, et aux animations pertinentes. En 2001, Sweet Tea atteignit la première place des ventes d’albums de blues.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 9 piste(s)
- Durée totale : 00:54:17
- Artistes principaux : Buddy Guy
- Compositeur : Various Composers
- Label : Silvertone
- Genre : Blues/Country/Folk Blues
(P) 2001 Silvertone Records Ltd.
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