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Snoop Dogg

Icône musicale au flow reconnaissable entre mille, Snoop Dogg a réussi en vingt ans de carrière à imposer son style. De la violence de la rue aux reality shows, du gangsta-rap à ses duos avec David Guetta ou Miley Cyrus, de Dogg à Lion, ce chien fou n’hésite pas à faire le grand écart, sans jamais renier cette nonchalance qui le caractérise… Tresses pendantes, visage émacié, yeux léthargiques et barbichette, Snoop Dogg cultive un style devenu une marque de fabrique. L’air détaché, high, trop cool pour se préoccuper de ce qui se passe autour de lui : voilà l’image qu’il renvoie tant dans son look que dans sa façon de rapper. Cette posture, qu’elle soit feinte ou non, a permis à celui qui est né Calvin Broadus Jr. de devenir une icône. Pourtant, sa jeunesse au sein d’un gang en Californie ne laissait pas présager l’avenir qui allait être le sien. C’est entouré de son cousin Nate Dogg et de Warren G que Snoop tombe dans le hip-hop. Le hasard a voulu que Warren ait pour cousin un certain Dr Dre, qui allait devenir l’une des personnalités les plus importantes du milieu rap outre-Atlantique, prenant au passage Snoop dans son filet d’or.







Snoop fait donc ses début en solo sur le label de Dre avec l’album Doggystyle. Véritable bombe où les rythmes du hip-hop croisent les lignes de basses rondes et remuantes du funk, le tout agrémenté de textes subversifs qui font écho au « gangsta way of life ». Ajoutez un Snoop Dogg mégalo comme il est de bon ton de l’être lorsque l’on est un rappeur West Coast et vous obtenez un disque vendu à plusieurs millions d’exemplaires. Jamais avant un premier album n’avait atteint la place de numéro 1 dans les charts. Avec Doggystyle, Snoop se positionne en référence incontournable du G-Funk. La suite est plus trouble pour le rappeur californien qui vogue entre problèmes judiciaires, changements de label et critiques mitigées. Après le succès de son premier opus, Snoop doit transformer l’essai sans Dre, parti vers d’autres contrées, pour l’épauler. L’album qui en résulte, Tha Doggfather, déçoit la critique mais engendre toujours d’importantes recettes. Snoop change d’orientation musicale, et délaisse le G-Funk californien pour se tourner vers un rap plus posé, venu du sud des Etats-Unis… Suite à ce deuxième disque, il quitte Death Row, son label, et raccourcit son pseudo, qui passe de Snoop Doggy Dogg à Snoop Dogg. Da Game Is To Be Sold, Not To Be Told sort en 1998 et suit le même chemin que son prédécesseur.







Snoop retrouvera la voie du succès critique l’année suivante. No Limit Top Dogg est l’album des retrouvailles avec son mentor Dr Dre, mais aussi avec le G-Funk de ses débuts. Un son qui sera également présent sur son album suivant The Last Meal qui parait en 2000. Au début de ce nouveau millénaire, Snoop s’acoquine avec Pharrell Williams, connu pour son travail au sein de N.E.R.D et des Neptunes, qui lui offrira ses deux prochains tubes Beautiful et l’entêtant Drop It Like It’s Hot. Le chien le plus connu de la planète continue son petit bout de chemin tranquillement, sortant de nouveaux albums à un rythme régulier, propageant son rap à un public toujours plus large. Si ses disques suivants n’apportent pas réellement de gros changements dans l’univers musical de Snoop, il multiplie les featurings et les ambiances en compagnie d’artistes extrêmement divers. De Tha Blue Carpet Treatment à Doggumentary en passant par Ego Trippin’ et Malice N’ Wonderland, tous sortis entre 2006 et 2011, on a pu voir Snoop fricoter avec la pop star Katy Perry, le bassiste fou Bootsy Collins échappé de la galaxie P-Funk, Gorillaz ou encore Miley Cyrus. Mais la diversité ne se manifeste pas qu’au travers des invités. Côté son, Snoop fait appel pour chaque album à une pléiade de producteurs. Cette incapacité à se poser s’est particulièrement fait remarquer au travers des dernières pérégrinations du chien californien. Suite à une révélation mystique en Jamaïque, il a décidé de prêcher la parole rastafaraï sous le pseudonyme de Snoop Lion dans l’album Reincarnated, sorti en avril 2013. Réincarnation qui n’aura duré que quelques mois puisque le Lion a muté en Snoopzilla (un hommage à Bootsy/zilla Collins) en septembre de la même année. Sous le nom de 7 Days of Funk, il s’associe avec le producteur Dam-Funk le temps d’un album.







En marge de sa carrière musicale, Snoop multiplie les activités avec toujours autant de succès. De son autobiographie (sortie en 1999, alors qu’il n’a que 28 ans), à la réalisation de films pornographiques (sous l’humble surnom de Snoop Scorsese), à la diffusion d’une émission de télé réalité basée sur sa vie, en passant plus récemment par le livre qui se fume (on n’arrête pas le progrès), il est partout. Si sa carrière musicale impressionne, son palmarès juridique n’a pas à rougir non plus. Dès le plus jeune âge, Snoop a montré une volonté farouche de transgresser les lois autant que la morale. A l’école, il vend de la cocaïne, ce qui lui vaudra six mois d’emprisonnement. A sa sortie, il rejoint un gang, les Crips, ce qui l’amènera à commettre un certain nombre de délits. Plus tard, au moment de la sortie de son premier album, le rappeur sera mêlé au meurtre d’un membre d’un gang rival. Son garde du corps l’aurait tué alors que l’homme les poursuivait en voiture. En 2004, une maquilleuse l’accusera d’avoir abusé sexuellement d’elle en compagnie de 4 autres hommes, dans les coulisses du Jimmy Kimmel Show. L’affaire sera réglée à l’amiable. Le rappeur serait également interdit de séjour en Angleterre et en Australie pour avoir commis des actes violents. Une vraie vie de chien en somme…
©Nicolas Gal

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