fabric 91: Nina Kraviz

Nina Kraviz

Paru le 09/12/2016 chez Fabric Worldwide
Artistes principaux : Nina Kraviz
Genre : Dance

Disponible en

16-Bit/44.1 kHz Stereo

Musique illimitée

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DJ superstar dotée d’une voix torride, productrice prisée et patronne de трип (Trip), son propre label, la Russe Nina Kraviz est une experte pour rendre sensuel à souhait le dancefloor. L’alliage parfait de deep house, minimale, techno et soul que cette native de Sibérie offrit d’entrée de jeu sur ses EP devenus cultes (Pain In The Ass ou I’m Week). Mais malgré un physique de mannequin qui pouvait présager – machisme oblige – une éventuelle vacuité musicale, elle n’a jamais abordé son art en touriste. Dès 2006, Kraviz décrocha une place à la Red Bull Music Academy de Melbourne en Australie. De retour à Moscou, elle mixera dans les clubs locaux tout en poursuivant ses études de médecine, abordant rapidement le DJing. « Je ne me considère pas comme une DJ, mais plutôt comme une collectionneuse de disques. Comme une véritable fan de musique avant tout. Je ne suis pas du genre à me précipiter derrière mes platines lorsque je me réveille le matin, par exemple. » Le Propaganda devient la Mecque. De Nina Kraviz. Dans ce club qu’elle qualifie d’équivalent moscovite du légendaire Fabric londonien, son aura grandira au fil des éditions de sa soirée hebdomadaire. Au point que des pointures comme Theo Parrish feront le déplacement pour mixer sur son invitation. En posant sa voix sur certains de ses titres, Nina Kraviz se démarque également de ses confrères/consœurs. Un organe chaud, voire torride, dont elle n’abuse jamais. Une voix qui aurait pu la faire sortir de la sphère purement electro et toucher un public plus vaste. Sans doute le cadet des soucis de cette tsarine des platines, intègre au possible et dévouée corps et âmes aux musiques électroniques pures et dures et à leur histoire qu’elle connait sur le bout des ongles. Vernis, évidemment… Une telle reine du genre se devait de figurer dans la série des mix de Fabric. Pour le 91e épisode de cette collection essentielle, Kraviz fait des étincelles. Ses sélections comme ses enchainements soulignent un peu plus ses dons de narratrice hors-pair. Un mix racé, stylisé et surtout très lettré. Avec beaucoup de titres antérieur à l’an 2000 notamment, histoire de ne jamais perdre de vue les origines de ses racines musicales. Croiser ici des noms comme ceux du Romain Leo Anibaldi, d’un maître de Detroit comme Claude Young, de Woody McBride, de feu Sigurbjörn Þorgrímsson alias Biogen ou d’Aphex Twin montre que Nina Kraviz n’a pas opté pour la facilité ou le mix pour touristes alcoolisés. Un Fabric 91 réellement renversant et d’une grande pureté dans sa construction. © MZ/Qobuz

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