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Lucinda Williams

A ses débuts on la trouvait trop rock pour la scène country et trop country pour la scène rock… Et finalement, Lucinda Williams a imposé son style de singer songwriter au point de devenir une sorte de reine de l’Américana, une étiquette qui n’existait guère lorsqu’elle commença à faire parler d’elle au début des années 80.


Sorte de Keith Richards en jupon (ou de Mick Jagger en bas résilles, au choix) à la plume incandescente, capable de magnifier un quelconque mal à l’âme en deux mots et un quart de chuintements, Lucinda Williams a toujours ancré ses chansons dans les racines du folk, de la country, du blues et même de la soul. L’inspiration se situe entre Bob Dylan, Bruce Springsteen et Townes Van Zandt mais surtout chez les écrivains sudistes qu’elle vénère. Des auteurs comme Flannery O’Connor, Carson McCullers et Eudora Welty dont les écrits ont nourri ses paroles.


Celle qui fut la fille du poète Miller Williams a porté de sa voix rocailleuse et lancinante, une bonne dizaine d’albums studio et au sommet desquels trône son chef d’œuvre de 1998, Car Wheels On A Gravel Road. Des classiques et sublimes traités de folk rock et de country rock assez introspectifs qu’elle a toujours conçu avec des guitaristes de grande classe parmi lesquels Buddy Miller, Ray Kennedy, Greg Leisz, Charlie Sexton, Bo Ramsey, Doug Pettibone ou bien encore Bill Frisell, grand artisan de la réussite de The Ghosts of Highway 20, son douzième disque – un double – qu’elle publie en février 2016…


En 2017, Lucinda Williams s’amuse à jeter un œil dans le rétro en réenregistrant entièrement son Sweet Old World de 1992, rebaptisé pour l’occasion This Sweet Old World. Trois ans plus tard, elle ressort son stylo avec cette fois un disque 100 % inédit, Good Souls Better Angels.


L’ADN de la musique de Lucinda Williams a toujours renfermé une bonne part de rock à la Tom Petty. Pas illogique donc qu'elle consacre un album entier au répertoire de celui qui s’est éclipsé en 2017 et aurait soufflé ses 70 bougies le mois où paraît ce tribute intitulé Runnin' Down a Dream: A Tribute to Tom Petty. Célébrant l’héritage sudiste partagé par cet auteur et son interprète d’un jour, ce disque inaugure aussi Lu’s Jukebox, série de concerts en studio retransmis en livestream et dont les revenus sont reversés à divers clubs et salles de concert fermés pour cause de pandémie. Avec son fameux chant sans filet, grâce à cette voix inimitable qui prend aux tripes, Lucinda s’approprie toutes ces chansons et les embarque sur des sentiers cabossés salvateurs. © Marc Zisman/Qobuz

Discographie

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