Delirium

Lacuna Coil

explicite

Paru le 27/05/2016 chez Century Media
Artistes principaux : Lacuna Coil
Genre : Metal

Disponible en

16-Bit/44.1 kHz Stereo

Musique illimitée

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Les fans de Lacuna Coil se demandaient sûrement comment la formation italienne de metal gothique se remettrait des départs simultanés du batteur Cristiano Mozzati et des deux guitaristes Cristiano Migliore et Marco Biazzi. Qu’ils se rassurent, ces bouleversements de formation semblent avoir agi tels des électrochocs et le premier album sans ces trois piliers tient tout à fait honorablement son rang, surtout que de nombreux guitaristes différents ont été sollicités, apportant une versatilité évidente aux morceaux avec la présence de soli très variés.

Celui-ci s’ouvre sur l’énorme « The House of Shame », avec une grosse caisse en mode rafale et des guitares brûlantes. Plus convenu est le titre suivant, « Broken Things », où la voix de Cristina Scabbia peine quelque peu à trouver sa place au sein d’un arrangement plus conventionnel, un cas qui se répétera quelques plages plus loin sur « Downfall », malgré un très bon solo du guitariste Myles Kennedy, d’Alter Bridge, s’approchant par endroits de sonorités seulement entendues chez Slash.

Pour autant, la qualité mélodique est indiscutablement au rendez-vous, notamment sur la fin des deux chansons, plus explosif. Si la liste des titres de Delirium révèle finalement peu de surprises, la formule pop-metal gothique épique de Lacuna Coil est rarement prise en défaut, comme en témoignent des titres surpuissants tels que « Blood, Tears, Dust » et son solo de guitare tranchant signé Mark Vollelunga, ou encore « Take Me Home », avec sa basse en acier trempé et ses riffs acérés comme des rasoirs.

Avec « You Love Me ‘Cause I Hate You », Lacuna Coil tente le pari d’un arrangement beaucoup plus ambitieux et alambiqué et ne faillit pas, réservant même à Cristina Scabbia l’un de ses moments les plus forts du disque. Si « Ghost in the Mist » est un morceau quelque peu schizophrène, abritant aussi bien l’apocalypse sonore sur ses couplets que le paradis terrestre sur ses refrains, « Claustrophobia » est quant à lui témoin d’un solo de guitare dantesque signé Alessandro La Porta, s’approchant pour l’occasion d’un Richie Sambora (Bon Jovi). Delirium est au final une réussite au potentiel addictif indéniable.

©Copyright Music Story 2016

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The House of Shame

00:05:17

Lacuna Coil, Associated Performer, Main Artist - Marco Coti Zelati, Composer - Christina Scabbia, Lyricist - Andrea Ferro, Lyricist - Ryan Blake Folden, Lyricist