Catégories :
Panier 0

Votre panier est vide

Cheikh Lô

Cheikh Lô, né en 1955 à Bobo Dioulasso au Burkina Faso, de parents sénégalais, commence très jeune à jouer de la musique et à chanter. Avec son visage taillé à la serpe, sa minceur extrême enveloppée par ses dreadlocks et son large collier de cuir tressé qui le protège du mauvais œil, Cheikh Lô est un personnage à part entière dans le paysage musical africain. Sa musique, décrit comme un mélange de mbalax et de reggae avec des influences sukus est portée par sa voix unique et cosmopolite.




A ses débuts, Cheikh Lô était batteur. Il fait ses premiers pas au Burkina Fasso dans l’orchestre le Volta Jazz. Avec cet ensemble composé de douze musiciens, il revisite la chanson cubaine et les classiques du Congolais Tabu Ley Rochereau.
En 1978, Lô se rend à Dakar pour travailler à la Société des transports du Cap-Vert (SOTRAC) puis en Côte d’Ivoire.




A la fin des années 80, il part s’installer à Paris où il commence l’expérience de batteur de studio, notamment pour le chanteur Papa Wemba. Ses prestations lui valent d’être repéré par le producteur Ibrahima Sylla, le « Quincy Jones de la musique africaine ». S’en suit des collaborations sur trois albums du label Syllart Records. Entre temps, Cheikh Lô est passé à la guitare et a découvert la musique d’autres continents : le reggae jamaïcain et surtout le funk qu’il mélange aux rythmiques sénégalaises du mbalax.
En 1995, Youssou N’Dour produit son album Ne La Thiass sur son label dakarois Jojoli, distribué par World Circuit, la maison de disque de Nick Gold. Une seconde collaboration entre les deux hommes donnera naissance au disque Bambay Gueej (1998) avant la rupture.
Toujours chez World Circuit, Cheikh Lô publie ensuite Lamp Fall (2006) et Jamm (2010).




Habitant aujourd’hui dans la banlieue de Dakar, L’artiste entretient une foi éclairée pour la confrérie musulmane des Baye Fall et s’impose comme règle : « travaille comme si tu ne devais jamais mourir et prie Dieu comme si tu devais mourir demain ». Son album Balbalou (2015) sort chez Wagram et « revient sur l’importance de la spiritualité, à un moment où des groupes détestables comme Boko Aram dévient l’Islam de ses fondements humanistes ». Dans cet opus, Lô y interpelle des chefs d’Etats africains et les provoque, avec l’aide notamment d’Ibrahim Maalouf à la trompette. Produit par Andreas Unge et enregistré en partie en Suède, le disque est le témoignage de la grande curiosité et de l’éclectisme musical de Cheikh Lô.
© LG/Qobuz

Discographie

10 album(s) • Trié par Meilleures ventes

Mes favoris

Cet élément a bien été <span>ajouté / retiré</span> de vos favoris.

Trier et filtrer les albums