Christiane Valejo

Originaire de Sainte-Marie en Martinique, Christiane Vallejo s’initie à la musique dans sa jeunesse, au cours de laquelle elle pratique la danse et le chant au sein de la chorale de sa paroisse. Une rencontre avec Ronald Tulle, multi-instrumentiste et compositeur martiniquais, l’insère dans la scène musicale locale. Elle débute ainsi aux côtés de plusieurs figures, comme Éric Virgal, Monique Séga ou Henri Guédon. C’est en 1998 que sa discographie personnelle s’entame. Avec le groupe Atomes, formé du producteur Booguy, de Peggy Bajal et Steeve Pierre-Louis, puis Adriano Felicite qui rejoint l’équipe au chant, Vallejo sort Atomes. Deux morceaux se démarquent, le zouk « Ricolé » qui devient un tube, et « Assassins », deuxième succès où la chanteuse est mise en valeur. Suit rapidement Autrement (1999), toujours dans le style zouk, à l’image du single « Pèsonn Pa Ni Dwa ». La carrière de Christiane Vallejo lancée, des disques suivent régulièrement, comme Sans Faux Semblants (2001) puis C’est Écrit (2003). Mais son quatrième album solitaire, 12, Rue Valejo, sorti en 2005, gagne encore en reconnaissance : le titre « D’accord » est récompensé par le prix SACEM du meilleur zouk la même année. Puis en 2008, sa nouvelle sortie, Métamorphose, présente des changements esthétiques. Plus influencé par les rythmes dancehall ou le R’n’B, mélangés au zouk, Vallejo s’intéresse aux nouveaux noms de la musique martiniquaise, comme Kalash en featuring sur le morceau « Laisse-moi ». Cette nouvelle voie empruntée séduit, et l’album remporte le prix du meilleur album zouk de la SACEM en 2009. La suite de sa carrière se fait ensuite plus succincte, avec la parution de quelques titres, comme un nouveau featuring avec Kalash (« Bombshell Party »), le morceau « Infidélité », avec Dany P, ou une reprise du classique de la chanson antillaise « Rékonsilyé » en compagnie de Patrice Hulman.