Conteur unique pulvérisant les frontières qui séparent cinéma, théâtre et littérature, Jean-Claude Carrière est aussi librettiste. Il raconte ce travail particulier accompli pour Wagner Dream, un opéra signé Jonathan Harvey qui parait au disque.

Finalement, Jean-Claude Carrière est un musicien. Point de notes avec lui mais des mots. Sur ses partitions, des noms, des verbes, des points, des virgules, toute une glaise de lettres qu’il malaxe avec un certain génie depuis plusieurs décennies. Lorsque ce nom de Jean-Claude Carrière est lâché, un chapelet d’autres suit irrémédiablement dans la foulée. Celui de ses multiples casquettes : scénariste, dramaturge, romancier, dessinateur, adaptateur, parolier et même acteur. Celui de ses prestigieux complices d’un jour ou de plusieurs décennies : Luis Buñuel, Jean-Luc Godard, Pierre Etaix, Michael Haneke, Jean-Louis Barrault, Volker Schlöndorff, Nagisa Oshima, Miloš Forman, Louis Malle, Juliette Gréco, Andrzej Wajda, Patrice Chéreau ou bien encore Peter Brook. Cette fois, Carrière se fait librettiste ! Librettiste pour le compositeur Jonathan Harvey et son Wagner Dream, opéra sur les derniers instants de la vie de l’auteur du Ring et sur son projet d’opéra avorté Die Sieger inspiré d’une légende bouddhique. Un Wagner Dream qui parait au disque chez Cypres et que ce démentiel conteur qu’est Carrière raconte le temps d’un podcast passionnant.

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Propos recueillis par Marc Zisman

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