Un rêve nommé Tamaryn

Avec Tender New Signs (2010) et The Waves (2012), Tamaryn se positionnait comme une sérieuse cliente en matière de shoegaze, avec un fort penchant pour des sonorités très Cocteau Twins… Tout au long de ce Cranekiss, on navigue toujours dans une pop rêveuse lorgnant copieusement vers les années 80 et la new wave produite sur des labels comme 4AD.

Mais la comparaison avec les charismatiques Cocteau Twins se fait principalement côté musique, la voix de Tamaryn étant finalement assez éloignée de celle de Liz Fraser… Là où Cranekiss fait monter d’un cran la chanteuse néo-zélandaise, c’est dans la tenue et la force de ses mélodies. Dans le charisme de ses refrains, plus pop qu’à l’accoutumée. Des qualités qui font de Cranekiss, le meilleur album que Tamaryn ait conçu jusqu'ici.

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