Le septième album du groupe new-yorkais...

Ils ne font finalement pas tant de bruit que ça. Leur musique ne sort pas des enceintes des supermarchés ou des aéroports. Et pourtant The National est devenu un groupe important. Important car capable de remplir de grandes salles, voire des stades, en un claquement de doigt. Et surtout de continuer à faire du rock indé tout en offrant des trames mélodiques assez classiques ne chahutant jamais trop le consensuel.

Moins aventureux que Radiohead, Matt Berninger et ses deux paires de frères, Aaron et Bryce Dessner, Bryan et Scott Devendorf, utilisent leurs idées très personnelles voire très originales dans l’unique but de servir leurs chansons, rien que leurs chansons. Il y a ainsi sur Sleep Well Beast, qui vient de paraître, ce parfait dosage entre le fédérateur et l’expérimental là pour embellir des compositions plus que parfaites.

Comme souvent avec The National, une simple écoute ne permet pas d’être irradié par la puissance des morceaux. Et ce septième album des New-yorkais le confirme. Prendre son temps, soupeser chaque phrase et chaque effet instrumental. Là, le coquillage s’ouvre et laisse apparaître sa beauté.

The National performs "The System Only Dreams in Total Darkness"

CBS Mornings

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