Certaines choses dans la vie semblent insignifiantes mais finissent par manquer terriblement. Ces iotas, c’est petits détails qui font toute la différence sont au cœur du deuxième album de Lous and The Yakuza. La chanteuse belgo-congolaise chante l’amour, celui qui est parti, qu’on a peur de ne pas revoir. Et qui change tout. Produit par El Guincho, architecte sonore de Rosalía entre autres, IOTA expose une nouvelle fois les phrasés syncopés de Lous, se base avant tout sur la rythmique vocale et les histoires sentimentales. Il y a des titres ouvertement pop comme Hiroshima, d’autres qui empruntent leurs socles à la production rap comme l’ego-trip enfantin La Money.
Lous and The Yakuza - Hiroshima (Live) | Vevo LIFT
LousAndTheYakuzaVEVOLe single Kisé côtoie des moments plus suspendus comme le morceau Lubie, où la chanteuse belge est rejointe par son compatriote Damso pour un duo brut et déchiré. Ce IOTA conte l’absence et la solitude. Sur sa fin, il s’apaise, laissant place à des titres où les drums s’effacent pour laisser parler les arpèges et les ressentis complexes. Et permet à Lous de faire ressortir pleinement sa sensibilité.
