Qobuzissime pour le trio londonien fan des années 80/90 et qui passe la new wave, le post punk et l'acid house à la moulinette d'une modernité décoiffante.

PVA est un trio assez classique de prime abord : synthé, guitare, batterie avec une fille et un garçon (Ella Harris et Josh Baxter) qui se partagent le micro. Les Londoniens ont su se faire remarquer avec Divine Intervention, leur single de 2019 qui proposait une version actualisée de la new wave et qui a tapé dans l’oreille de Ninja Tune. Le prestigieux label anglais leur a d’abord donné carte blanche pour un EP sur sa sous-division Big Dada, Toner en 2020, tracté par l’entêtant Talks, splendidement remixé (deux fois) par Mura Masa. Avec leur premier album sur le vaisseau amiral, PVA a l’occasion de préciser une identité diluée entre post-punk, acid house ou indus, mais clairement nostalgique des années 80 et 90.

PVA - 'Untethered' (Official Video)

PVA

Ce disque, Blush, qui confirme ce penchant, entre passages new wave (Bad Dad), ambiances à la Prodigy (Untethered, The Individual) et clins d’œil à Miss Kittin (Hero). On n’est pas non plus étonné d’apprendre que Bunker fut une de leurs premières chansons en tant que groupe.

PVA - 'Bad Dad' (Official Video)

PVA

Tout y est : la basse roulante, les gimmicks acid, les vocals des ténèbres, les lourdes drums, tout ça formant une vague difficile à contenir en live, tandis que le final hyperpop Soap donne à entendre une orientation intéressante pour ce trio qui a clairement des idées à revendre.

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