La clarinettiste de jazz signe un album renversant...

Un beau souffle. Ample et posé. On entre dans Mona qu'Elodie Pasquier publie ces jours-ci à pas feutrés. Mais ça ne dure pas. Les coups vont pleuvoir. Les caresses aussi. Du sang, des larmes, des sourires, des baisers et tout le reste remplissent les 45 minutes de ce disque dense. Il y a surtout cette sensation que le son de la clarinette d’Elodie Pasquier fait corps avec le son de sa propre respiration. Passer du calme à la tempête et réunir puissance et sagesse avec autant de grâce n’est pas à la portée de tous. On sentait le potentiel dans ses faits d’arme passés. Avec orTie en duo avec feu Grégoire Gensse notamment...

Mais là, pour cet enregistrement portant son seul nom, son aura prend de l’ampleur. Seule pas vraiment puisqu’Elodie Pasquier est encadrée par quatre solides gardes du corps : l’impressionnant guitariste islandais Hilmar Jensson, le batteur belge Teun Verbruggen, le trompettiste Fred Roudet et le saxophoniste Romain Dugelay. Un quintet d’aventuriers de l’âme. Des chasseurs de timbres qui alternent entre séquences free et méditations épurées sans jamais surligner les transitions. Non, pas de sas de décompression dans cette musique. Juste une palette de souffles. Époustouflante.

Teaser Elodie Pasquier Solo

PASQUIER Elodie

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