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Cream|Wheels Of Fire

Wheels Of Fire

Cream

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Solennel, hiératique, énigmatique, bâti sur ces mélodies intemporelles dont Jack Bruce a le secret, porté par les roulements de batterie sans fin de Ginger Baker, transcendé par un solo de wah-wah inoubliable d’Eric Clapton, le déchirant « White Room » est certainement l’un des meilleurs titres du groupe, l’un de ceux qui concentre le plus, en dehors des innovations rythmiques et sonores, la magie insidieuse dont celui-ci savait miraculeusement imprégner ses compositions les plus caractéristiques.

Mais, pour autant, à l’intérieur d’une pochette monochrome cette fois-ci mais toujours aussi éxhubérante le reste de l’album studio (où le côté déjanté des textes est toujours aussi présent puisqu’en particulier Pete Brown cosigne avec Jack Bruce plus de la moitié des titres originaux) se situe pratiquement au même niveau ; de cette magnifique reprise de « Born under a bad sign » où le groupe arrive aussi à insuffler cette atmosphère troublante et décalée qui lui est si personnelle, à ces diamants bruts de bizarrerie sonique et de déconcertante oppression que sont « Pressed rat and warthog », « As you said » ou « Deserted cities of the heart » dont les guitares acoustiques, violoncelles, cloches, orgues, glockenspiel et consorts étoffent si étrangement le son de leurs timbres et résonances inattendus, sur des mélodies toutes plus improbables les unes que les autres. A l’exception peut-être de « Politician » qui, avec l’ampleur et la puissance sonore héritée de « Sunshine of your love » mais aussi une légère pesanteur rythmique (peut-être encore plus sensible sur « Sitting on the top of the world », autre reprise) préfigure aussi bien le hard-rock à venir que ses dérives ultérieures, tant lui manque ce swing énorme qui transcendait le morceau de Disraeli Gears.

En ce qui concerne la deuxième partie de l’album, si elle constitue un témoignage certes passionnant des prestations scéniques du groupe, on ne peut s’empêcher à l’écoute de ces versions à rallonge, même en appréciant à leur juste valeur les qualités techniques et musicales qui les fondaient et l’ambiance de dévotion dans laquelle elles se déroulaient, d’éprouver désormais une très certaine lassitude. A la notable et brillantissime exception (justifiant à elle seule cette partie live), d’une version concise et survitaminée, impressionnante d’allant et de cohésion, en fait quasi définitive du célèbre blues « Crossroads » de Robert Johnson : preuve que quand les trois jouaient vraiment ensemble, vite et bien (apprécions cette fois-ci, tout particulièrement, la diabolique performance de Jack Bruce bassiste vraiment hors norme), ils étaient capables dans le plus pur respect qui étaient bien sûr le leur, de dynamiter l’ancestral idiome et de poser les plus parfaits et les plus éclairants jalons du blues rock en gésine et de ses futurs rejetons.

©Copyright Music Story 2018

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Wheels Of Fire

Cream

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1
White Room
00:05:03

Felix Pappalardi, Producer - TOM DOWD, Engineer, StudioPersonnel - Jack Bruce, ComposerLyricist - Adrian Barber, Engineer, StudioPersonnel - Cream, MainArtist - Peter Ronald Brown, ComposerLyricist

℗ 1968 Universal International Music B.V.

2
Sitting On Top Of The World
00:05:01

Felix Pappalardi, Producer - Walter Vinson, ComposerLyricist - CHESTER BURNETT, Arranger, Work Arranger - Cream, MainArtist - Lonnie Chatmon, ComposerLyricist

℗ 1968 Universal International Music B.V.

3
Passing The Time
00:04:37

Felix Pappalardi, Producer - Mike Taylor, ComposerLyricist - Cream, MainArtist - Peter Edward Baker, ComposerLyricist

℗ 1968 Universal International Music B.V.

4
As You Said
00:04:24

Felix Pappalardi, Producer - Pete Brown, ComposerLyricist - Jack Bruce, ComposerLyricist - Cream, MainArtist

℗ 1968 Universal International Music B.V.

5
Pressed Rat And Warthog
00:03:18

Felix Pappalardi, Producer - Mike Taylor, ComposerLyricist - Cream, MainArtist - Ginger Baker, ComposerLyricist

℗ 1968 Universal International Music B.V.

6
Politician
00:04:16

Felix Pappalardi, Producer - TOM DOWD, Engineer, StudioPersonnel - Jack Bruce, ComposerLyricist - Adrian Barber, Engineer, StudioPersonnel - Cream, MainArtist - Peter Ronald Brown, ComposerLyricist

℗ 1968 Universal International Music B.V.

7
Those Were The Days
00:02:57

Felix Pappalardi, Producer - Mike Taylor, ComposerLyricist - Cream, MainArtist - Ginger Baker, ComposerLyricist

℗ 1968 Universal International Music B.V.

8
Born Under A Bad Sign
00:03:13

Felix Pappalardi, Producer - Booker T. Jones, ComposerLyricist - William Bell, ComposerLyricist - Cream, MainArtist

℗ 1968 Universal International Music B.V.

9
Deserted Cities Of The Heart
00:03:41

Felix Pappalardi, Producer - Jack Bruce, ComposerLyricist - Cream, MainArtist - Peter Ronald Brown, ComposerLyricist

℗ 1968 Universal International Music B.V.

10
Anyone For Tennis
00:02:42

Eric Clapton, ComposerLyricist - Felix Pappalardi, Producer - Martin Sharp, ComposerLyricist - Cream, MainArtist

℗ 1968 Universal International Music B.V.

11
Crossroads (Live At Winterland, San Francisco / 1968)
00:04:19

Felix Pappalardi, Producer - TOM DOWD, Recording Engineer, StudioPersonnel - Robert Johnson, ComposerLyricist - Adrian Barber, Remix Engineer, StudioPersonnel - Cream, MainArtist - BILL HALVERSON, Recording Engineer, StudioPersonnel - Joseph. M Palmaccio, Mastering Engineer, StudioPersonnel

℗ 1968 Universal International Music B.V.

12
Spoonful (Live At Winterland, San Francisco / 1968)
00:16:50

Eric Clapton, Guitar, Vocalist, AssociatedPerformer - Felix Pappalardi, Producer - TOM DOWD, Recording Engineer, StudioPersonnel - WILLIE DIXON, ComposerLyricist - Jack Bruce, Bass Guitar, Vocalist, AssociatedPerformer - Adrian Barber, Remix Engineer, StudioPersonnel - Cream, MainArtist - Ginger Baker, Drums, Vocalist, AssociatedPerformer - Robert Stigwood, Producer - BILL HALVERSON, Recording Engineer, StudioPersonnel

℗ 1968 Universal International Music B.V.

13
Traintime (Live At Winterland, San Francisco / 1968)
00:07:03

Felix Pappalardi, Producer - TOM DOWD, Recording Engineer, StudioPersonnel - Jack Bruce, ComposerLyricist - Adrian Barber, Remix Engineer, StudioPersonnel - Cream, MainArtist - BILL HALVERSON, Recording Engineer, StudioPersonnel

℗ 1968 Universal International Music B.V.

14
Toad (Live At Fillmore West, San Francisco / 1968)
00:16:15

Felix Pappalardi, Producer - GENE PAUL, Remix Engineer, StudioPersonnel - TOM DOWD, Recording Engineer, StudioPersonnel - Cream, MainArtist - Ginger Baker, ComposerLyricist - BILL HALVERSON, Recording Engineer, StudioPersonnel - Kevin Brady, Remix Engineer, StudioPersonnel

℗ 1968 Universal International Music B.V.

Chronique

Solennel, hiératique, énigmatique, bâti sur ces mélodies intemporelles dont Jack Bruce a le secret, porté par les roulements de batterie sans fin de Ginger Baker, transcendé par un solo de wah-wah inoubliable d’Eric Clapton, le déchirant « White Room » est certainement l’un des meilleurs titres du groupe, l’un de ceux qui concentre le plus, en dehors des innovations rythmiques et sonores, la magie insidieuse dont celui-ci savait miraculeusement imprégner ses compositions les plus caractéristiques.

Mais, pour autant, à l’intérieur d’une pochette monochrome cette fois-ci mais toujours aussi éxhubérante le reste de l’album studio (où le côté déjanté des textes est toujours aussi présent puisqu’en particulier Pete Brown cosigne avec Jack Bruce plus de la moitié des titres originaux) se situe pratiquement au même niveau ; de cette magnifique reprise de « Born under a bad sign » où le groupe arrive aussi à insuffler cette atmosphère troublante et décalée qui lui est si personnelle, à ces diamants bruts de bizarrerie sonique et de déconcertante oppression que sont « Pressed rat and warthog », « As you said » ou « Deserted cities of the heart » dont les guitares acoustiques, violoncelles, cloches, orgues, glockenspiel et consorts étoffent si étrangement le son de leurs timbres et résonances inattendus, sur des mélodies toutes plus improbables les unes que les autres. A l’exception peut-être de « Politician » qui, avec l’ampleur et la puissance sonore héritée de « Sunshine of your love » mais aussi une légère pesanteur rythmique (peut-être encore plus sensible sur « Sitting on the top of the world », autre reprise) préfigure aussi bien le hard-rock à venir que ses dérives ultérieures, tant lui manque ce swing énorme qui transcendait le morceau de Disraeli Gears.

En ce qui concerne la deuxième partie de l’album, si elle constitue un témoignage certes passionnant des prestations scéniques du groupe, on ne peut s’empêcher à l’écoute de ces versions à rallonge, même en appréciant à leur juste valeur les qualités techniques et musicales qui les fondaient et l’ambiance de dévotion dans laquelle elles se déroulaient, d’éprouver désormais une très certaine lassitude. A la notable et brillantissime exception (justifiant à elle seule cette partie live), d’une version concise et survitaminée, impressionnante d’allant et de cohésion, en fait quasi définitive du célèbre blues « Crossroads » de Robert Johnson : preuve que quand les trois jouaient vraiment ensemble, vite et bien (apprécions cette fois-ci, tout particulièrement, la diabolique performance de Jack Bruce bassiste vraiment hors norme), ils étaient capables dans le plus pur respect qui étaient bien sûr le leur, de dynamiter l’ancestral idiome et de poser les plus parfaits et les plus éclairants jalons du blues rock en gésine et de ses futurs rejetons.

©Copyright Music Story 2018

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