Grand concert gratuit le 30 juin sur le Vieux Port de Marseille avec Dee Dee Bridgewater et sa fille China Moses, le pianiste Laurent de Wilde et l'Orchestre Philharmonique de Marseille dirigé par Dominique Trottein pour une relecture symphonique des grands standards du jazz.

Le Vieux Port revêtira toutes les couleurs du jazz, dimanche 30 juin à 21h30. Ce soir-là, les Marseillais pourront déguster gratuitement Symphonic Jazz, un concert réunissant deux grandes voix, Dee Dee Bridgewater et sa fille China Moses, le pianiste Laurent de Wilde et l'Orchestre Philharmonique de Marseille dirigé par Dominique Trottein. Un casting réuni par l'Opéra de Marseille, la Ville de Marseille et le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, pour revisiter les grands standards d'Ella Fitzgerald, Dinah Washington, Billie Holiday, Duke Ellington et bien d’autres.

Toujours voyageuse intrépide, toujours en train d'explorer, à la fois pionnière et gardienne de la tradition, Dee Dee Bridgewater s'est élevée au premier rang des chanteuses de notre époque grâce à des interprétations souvent très personnelles, autant d'actes de foi d'une grande audace dans sa vision des classiques du jazz que sont les standards. Sa carrière embrasse différentes musiques : sa première expérience professionnelle est un séjour dans le Big Band mythique dirigé par Thad Jones et Mel Lewis. Dans les années 70, elle chante avec des pointures nommées Max Roach, Sonny Rollins, Dexter Gordon ou encore Dizzy Gillespie. Dix ans plus tard, après une brève incursion dans le monde de la pop, Dee Dee Bridgewater choisit de vivre à Paris et revient dans l'univers du jazz. Elle enregistre une longue série d'albums qui commence avec Keeping Tradition en 1993. En parallèle, elle poursuit une carrière au théâtre et reçoit un Tony Award. Sur les planches, elle brille également dans Sophisticated Ladies, Black Ballad, Carmen et Lady Day, l'hommage à Billie Holiday.

Ambassadrice d'Honneur des Nations Unies pour la FAO, Dee Dee Bridgewater continue de faire appel à la solidarité internationale pour financer différents projets dans la lutte contre la faim dans le monde. Elle présente également l'émission de radio hebdomadaire JazzSet sur la chaîne NPR, émission nationale aujourd'hui dans sa deuxième décennie de programmation aux États-Unis…

Être la fille de Dee Dee Bridgewater n’étant pas un métier en soi, China Moses s’est lancée depuis plus d’une décennie dans une carrière de chanteuse, slalomant entre jazz, blues, soul, hip hop et chanson, tout en jouant les animatrices pétillantes sur le petit écran comme dans le poste (Canal+, Jazz Radio, MTV, MCM). Conçu avec Raphaël Lemonnier, Crazy Blues, l’album de la Parisiano-californienne paru en 2012, avait joliment fait défiler les fantômes de Dinah Washington, Mamie Smith, Helen Humes, Lil Green, Ma Rainey, Esther Phillips, Nina Simone, Janis Joplin, Etta James, Ann Peebles et Donna Summer…

Aux côtés de ces deux voix d’or, des doigts d’un même métal : ceux du pianiste Laurent de Wilde. Alléchant de l’entendre dans le contexte de ce grand concert gratuit marseillais lui qui était récemment revenu à l’intimité du trio avec son dernier album Over The Clouds. Mais cette configuration qu’il n’avait pas enregistrée depuis six ans, le pianiste ne l’a en fait jamais quittée ; ni délaissée. Piano contrebasse batterie est un triangle incrusté dans son ADN depuis toujours. Comme cette éventuelle schizophrénie electro le jour, jazz la nuit : le cas de Wilde est heureusement plus complexe que ça. La preuve avec sa participation à cette grande célébration du 30 juin sur le Vieux Port.

Le site de Dee Dee Bridgewater

Le site de China Moses

Notre vidéo-podcast avec China Moses

Le site de Laurent de Wilde

Notre rencontre-podcast avec Laurent de Wilde

Le site de l’Opéra de Marseille