Rencontre avec le jeune songwriter américain qui publie un premier album qui fleure bon les 70's. En bonus live, son single Numb, rien que pour Qobuz !

Pas d’effet. Pas de superflu. Pas d’invité. Pas de etc. Juste des chansons, rien que des chansons. Max Jury a beau ne pas avoir dépassé le quart de siècle, son obsession reste intemporelle pour ne pas dire celle des anciens : l’écriture. Et comme le jeune Américain est homme de goût et que ses lubies semblent réunir Neil Young, Townes Van Zandt, Gram Parsons, Randy Newman, Paul McCartney, Harry Nilsson et Tony Joe White, il s’applique à atteindre la composition ultime, la chanson qu’on fredonnera jusqu’au bout de la nuit. Son premier album sobrement intitulé Max Jury (un disque Qobuzissime !) en réunit justement beaucoup des chansons fredonnables jusqu’au bout de la nuit. D’un classicisme de façade quasiment revendiqué, il enquille les mélodies sublimes et les arrangements raffinés. Jury a opté pour le piano plutôt que la guitare. Sa plume, il la trempe dans les habituels sujets (l’amour en tête) sans pour autant copier ses illustres ainés. Son âme, il la rattache à la soul comme à la country. Car Max Jury sait bien qu’il fut un temps où les deux genres étaient siamois. Savoir cela, c’est bien. Le rappeler, c’est mieux. En faire le cœur de son art, c’est jubilatoire. Le temps d'une rencontre, ce natif de l’Iowa désormais installé à Londres évoque ses influences, son parcours et la conception de ce premier album. Une discussion que Max Jury entame après avoir joué en acoustique, rien que pour Qobuz, sa chanson Numb.

Max Jury : session & interview Qobuz

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