Rencontre avec le brillant jeune pianiste allemand, grand amateur de partitions négligées qu’il dépoussière avec une rare virtuosité.

Dix albums au compteur à seulement 27 ans ! La crise du disque n’est pas vraiment à l’agenda de Joseph Moog. Encore peu médiatisé de ce côté-ci du Rhin, le pianiste allemand n’a en fait jamais vraiment fait comme les autres : quelques professeurs certes mais beaucoup d’études personnelles, aucune participation aux concours internationaux, des compositeurs oubliés ou négligés à son répertoire (Xaver Scharwenka, Leopold Godowsky, Moritz Moszkowski), une sincère vénération pour les vieux pianistes peu cités par ses congénères (Moriz Rosenthal, Ignaz Friedman, Walter Gieseking) et des ambitions de compositeur… L’essentiel est surtout que Joseph Moog est un impressionnant virtuose au jeu très personnel... De passage à Paris pour un concert en la Cathédrale Saint-Louis des Invalides, il revient sur les différentes étapes de sa jeune mais déjà dense carrière, sur cette passion pour les répertoires oubliés et présente enfin son nouveau disque qui couple le Concerto pour piano de Grieg et celui de Moszkowski, et qui parait chez Onyx le 15 juin 2015.

Joseph Moog : interview vidéo Qobuz

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