La grande chanteuse et pianiste canadienne s'offre une belle parenthèse pop avec son album Wallflower. Rencontre exclusive.

Qu’elle revisite un standard de jazz ou un classique de la bossa brésilienne, Diana Krall fait siennes toutes les mélodies que son organe sensuel effleure. Un don loin d’être unique, la Canadienne étant aussi une excellente pianiste, racée et raffinée, bien moins lice que certains voudraient le laisser croire. Après avoir plus que fait ses preuves en terrains purement jazz à travers une dizaine d’albums, elle s’offre aujourd’hui une parenthèse pop. De la pop pure et dure, voulue et assumée. Des reprises, évidemment, piochées dans le vaste répertoire de son adolescence à l’époque où, comme elle aime le rappeler, il n’y avait ni téléchargement, ni streaming, mais juste des vinyles et la radio… Sur ce nouveau disque intitulé Wallflower et qui parait chez Verve, on croise notamment des œuvres signées The Mama’s & The Papa’s, Elton John, Eagles, 10CC, Gilbert O’Sullivan mais aussi Bob Dylan avec le rare Wallflower qui donne le titre à cet album conçu avec le producteur David Foster. Pourquoi ce projet intervient à ce moment précis de sa carrière. Comment s’est fait le choix des chansons revisitées. Et quel rapport entretient-elle avec les reprises en général. Diana Krall évoque toutes ces thématiques et revient également sur ses relations musicales avec ses différents producteurs et sur les conséquences d’être mariée à un « confrère », un certain Elvis Costello…

Diana Krall : interview vidéo Qobuz

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Propos recueillis par Marc Zisman

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