Rencontre avec Benjamin Clementine, jeune et impressionnant songwriter britannique qui publie son premier album, At Least For Now et que certains comparent déjà à Nina Simone...

La voix est grave. Habitée. Presque martiale. Benjamin Clementine est avant tout une voix, cette voix. Un organe dignement hérité de celui de Nina Simone à laquelle certains comparent déjà le jeune Britannique âgé de 26 ans. Une personnalité forte derrière un piano fermement contrôlé pour un premier disque (Qobuzissime !) qui impressionne et qui paraît le 12 janvier. Après deux alléchants EP, Clementine accouche enfin de ce premier opus, At Least For Now, une œuvre solide et exigeante, surtout dans sa relation avec les styles musicaux dont elle balaie les éventuelles frontières, d’un revers de main. Jazz, soul, folk, blues ou pop, At Least For Now ne tranche pas vraiment, préférant être un disque apatride car certain de sa direction… Même l’instrumentation alterne ici entre la nudité d’un simple piano et l’ampleur d’une section de violons. Grand aficionados de Maria Callas mais aussi de Léo Ferré, Benjamin Clementine est également un beau conteur. On se laisse donc porter par ses histoires sans résister. Une étoile est (vraiment) née, et se raconte ici :

Benjamin Clementine : interview vidéo Qobuz

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