Dans un long entretien exclusif, le grand pianiste moscovite raconte son nouveau projet Chopin, froisse les clichés sur l’Ecole Russe et raconte ses envies musicales espagnoles.

Il est toujours bon de railler voire maudire les listes soi-disant définitives et autres Top 10 ultimes, à juste titre souvent, il n’empêche que Nikolai Lugansky loge régulièrement au sommet de l’inventaire des pianistes russes actuels… Son professeur Tatiana Nikolaïeva disait de lui qu’il était « le prochain grand »… Aujourd’hui, une vingtaine d’albums sous le bras, l’adjectif « grand » est un euphémisme lorsqu’on évoque ce nom de Lugansky, et chaque instant musical avec le Moscovite âgé de 38 ans, au disque comme sur scène, est toujours un événement… En publiant il y a quelques semaine, sur le label Onyx, un bel album Chopin, axé autour de la Sonate pour piano n°3 en si mineur, op. 58, le pianiste délaisse ce Rachmaninov qui lui colle (si bien d’ailleurs) à la peau. Le temps d’un podcast, Nikolai Lugansky explique ce nouveau projet Chopin, revient sur cette mythique Nikolaïeva disparue en 1993, froisse les clichés sur l’Ecole Russe et raconte ses envies musicales espagnoles.

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