Le 24 juin, la grande violoniste allemande sera accompagnée par le pianiste Lambert Orkis à la Salle Pleyel.

Jeudi 24 juin, Anne-Sophie Mutter offrira un récital parisien à la salle Pleyel. Accompagnée au piano par Lambert Orkis, la violoniste allemande jouera Claude Debussy (Sonate en sol mineur), Félix Mendelssohn (Sonate en fa majeur), Johannes Brahms (Sonate n°3) et Pablo de Sarasate (Fantaisie sur des airs de "Carmen" op.25).

Il y a quelques années, la violoniste signait une intégrale Beethoven avec Orkis. En avril dernier, ce même tandem s’est illustré dans un autre sommet de la musique de chambre allemande, le triptyque de Brahms, dont Mutter donne une vision pleine d'expression...

Son archet, brillant et sensible à la fois, est reconnaissable entre mille. Depuis ses premiers pas au côté d'un certain Karajan en 1976, Anne-Sophie Mutter qui naquit en 1963 à Rheinfelden, dans le pays de Bade, n’en finit pas de fasciner la sphère musicale. On la connaît surtout pour ses interprétations flamboyantes des chevaux de bataille concertants du XIXe siècle, celui de Mendelssohn en tête.

En parallèle, Anne-Sophie Mutter mène pourtant une intense activité de chambriste, entourée de ses partenaires fidèles, notamment l'Américain Lambert Orkis avec qui elle propose ce récital du 24 juin. Un duo qui n’en est pas à son coup d’essai...

Pour cette venue parisienne de début d'été, ils ont choisi un programme mêlant des pièces du répertoire germanique à des œuvres de compositeurs français du début du XXe siècle. On entendra ainsi la Sonate que Debussy écrivit quelques mois avant de disparaitre et dont l’esprit fantasque est empreint d’une tonalité mélancolique. Place ensuite à la Sonate en fa majeur de Mendelssohn, d’un romantisme sous influence encore classique. En deuxième partie, la Sonate n°3 en ré mineur de Brahms révèlera sans nul doute toute l’expressivité du jeu d’Anne-Sophie Mutter.

Le site d’Anne-Sophie Mutter

Le site de la Salle Pleyel