Le 29 septembre, le père de la musique électroacoustique livrera Le Fil de la vie qu’il estime être sa dernière grande composition. A 84 ans, Pierre Henry évoque en avant-première cette œuvre testament et revient sur sa carrière dense et atypique, celle d’un créateur tentant sans cesse de lier l’homme et la nature.

Qu’il soit ou non le père – spirituel ou pas – de la techno importe finalement peu… A 84 ans passés, une seule chose compte pour Pierre Henry : composer. L’œuvre qui naitra devant le public de la Cité de la Musique, le 29 septembre prochain, aura même une saveur toute particulière. Avec Le Fil de la vie, le grand pionnier de la musique électroacoustique déclare livrer une sorte de testament. Ce Fil de la vie sera « la décomposition de certaines de mes œuvres. Un voyage d’introspection ». Un retour sur soi, autobiographie d’un genre bien singulier, qui est l’occasion d’évoquer, dans la tanière que le maître occupe depuis quarante ans entouré de ses nombreuses machines, une œuvre ovni, vaste et éclectique. Une œuvre qui ne se limite surtout pas à Psyché Rock qu’il créa en 1967 avec Michel Colombier pour la Messe pour le temps présent de Maurice Béjart. Rencontre avec un grand collecteur et sculpteur de sons.

Pierre Henry : interview vidéo Qobuz

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Propos recueillis par Marc Zisman