Marc Mauillon impose la singularité de sa voix chez Guillaume de Machaut comme chez Oscar Strasnoy. Rencontre avec celui que certains surnomment le « baryton ludique ».

De Guillaume de Machaut à Oscar Strasnoy en passant par Poulenc, Dowland, Saariaho, Offenbach, Dusapin, Mozart, Eötvös, Purcell et quelques autres… C’est sur cet ample arc-en-ciel, sans frontière dans le temps comme dans l’espace, dans ce grand écart impressionnant, que Marc Mauillon promène sa voix de baryton. Un organe qui a poussé dans le fameux Jardin des Voix de William Christie et qui croisa la route de personnalités aussi majeures que Jordi Savall et Montserrat Figueras, Benjamin Lazar, Emmanuelle Haïm, Hervé Niquet, Marc Minkowski, Vincent Dumestre… Nommé dans la catégorie Révélations des Victoires de la Musique 2010, Mauillon s’approprie de grandes pages du baroque français et italien mais aussi d’œuvres contemporaines ou de mélodies françaises. « Ça fait du bien de rencontrer un compositeur contemporain », aime-t-il préciser. Dans cet éclectisme, son coup de foudre pour la poésie du XIVe de Guillaume de Machaut, immortalisé au disque chez Eloquentia, reste une étape à part, tant pour l’appréhension personnelle de sa voix que pour le public. Ce projet Machaut, son grand intérêt pour la musique contemporaine, sa curiosité revendiquée, l’importance de sa rencontre avec le « clan Savall » et le chemin parcouru, Marc Mauillon les raconte, le temps d’un podcast, alors qu’il est à nouveau à l’affiche de de furieux Cachafaz de Strasnoy sur un texte de Copi et mis en scène par Benjamin Lazar au Théâtre 71 de Malakoff jusqu’au 24 mars, à Amiens le 2 avril et à Vannes le 6 avril.

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Le site de Marc Mauillon

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