Pour son nouvel album qui parait chez Harmonia Mundi (un disque Qobuzissime !), Isabelle Faust réunit les concertos pour violon de Berg et Beethoven, enregistrés avec l’Orchestra Mozart de Claudio Abbado… Dialogue : ce terme qualifie probablement au mieux le rapprochement entre ces deux célèbres concertos pour violon. Tout en s’adressant à l’être cher qui n’est plus, Berg place son œuvre ultime au seuil de la tradition et de la révolution, de la musique tonale et de l’esthétique « sérielle » naissante ; un siècle plus tôt, Beethoven déconstruisait le classicisme formel pour élever le violoniste au rang de sujet à part entière. L’échange passionné entre l’âme du violon et le chœur de l’orchestre est le fruit de cette belle rencontre entre deux immenses artistes de notre temps. Le temps d'un podcast, Isabelle Faust explique sa démarche.
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