Entre rap, soul et sonorités africaines, Gaël Faye signe un premier album solo stylé, autobiographique dans sa prose et métissé dans ses sons. Guerre au Rwanda, banlieue à 13 ans, débuts du slam, Milk Coffe & Sugar et thérapie en musique, il décortique son parcours.

Trente années en seulement soixante deux minutes ! Avec son premier album Pili pili sur un croissant au beurre, Gaël Faye projette le film de sa vie, micro en main, entre hip hop, soul jazzy et rumba congolaise. Une vie entamée par le rappeur/slameur en 1982, au Burundi, où il voit le jour, né de mère rwandaise et de père français.

Avec l’arrivée brutale en France en 1995, conflit rwandais oblige, le garçon de treize ans découvre la banlieue parisienne et trouve dans le rap de l’époque un refuge quasi-spirituel. Ses premiers textes résonneront pourtant un peu plus tard sur la scène slam. Des textes qu’il habille en musique avec Edgar Sekloka au sein du groupe Milk Coffee & Sugar. Lorgnant vers le travail des Roots ou d’un Saul Williams, leur album au groove métissé attire alors les ouïes averties. Mais cette fois, l’affaire est plus personnelle. Au point que Gaël Faye semble avoir réellement tout mis dans ce Pili pili sur un croissant au beurre. Comme un film autobiographique musical dont il évoque, le temps d'une inetrview, la genèse et le making-of :

Gaël Faye : interview vidéo Qobuz

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