Référence chambriste contemporaine, le Quatuor Artemis publie l'enregistrement des derniers quatuors de Schubert. Unique rescapé de la formation d’origine, le violoncelliste Eckart Runge revient sur cette aventure passionnante de plus de deux décennies.

Il est un peu le dernier des mohicans. L’unique rescapé de l’embardée originelle qui lança le Quatuor Artemis en 1989 au Conservatoire de Lübeck. Vingt-trois ans plus tard, et après quelques changements de personnel, le violoncelliste Eckart Runge semble pourtant toujours aussi passionné et habité par cette aventure chambriste, l’une des plus respectées au monde. Les Artemis, c’est l’alliage parfait entre une virtuosité sans faille et une remise en question permanente au service d’un corps à corps entre la partition et une certaine idée de la liberté. En cela, l’essentielle intégrale Beethoven bouclée l’an passé par Runge et ses trois complices fut bien plus qu’un accomplissement nécessaire… Pour son nouvel album, le quatuor installé à Berlin s’est penché sur des pièces du « vieux » Schubert en réunissant ses trois derniers quatuors : La Jeune fille et la mort, le Quatuor Rosamunde et le Quatuor en sol majeur. Ce nouveau projet comme ces plus de deux décennies, Eckart Runge les évoque le temps d’un podcast, une semaine avant le concert parisien des Artemis au Théâtre des Champs-Élysées, le 18 juin, avec le Quatuor op. 76 n°5 de Haydn, le Quatuor en fa majeur de Ravel et le Quatuor n°13 « Rosamunde » de Schubert.

Écoutez la playlist du podcast d’Eckart Runge

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