Et si on ne lui parlait que de musique. La sienne, celle qu’il compose pour les autres, celle qui l’a fait grandir, celle qu’il écoute – ou n’écoute pas – aujourd’hui, celle de Gainsbourg qu’on lui balance régulièrement à la gueule et celle qu’il fera peut-être demain. Sa nouvelle "Vengeance" sous le bras, Benjamin Biolay est à la baguette.

Pas de S à la Vengeance de Benjamin Biolay. Sa musique en a pourtant à revendre. Chanson pure et dure, rock, pop, folk, new wave, rap, electro, soul, c’est dans cette pluralité assumée qu’il s’est construit. Aucun jeu, aucune mise en scène, aucun opportunisme, juste ce besoin de goûter à tout en lovant sa prose et ses mélodies dans cet éclectisme furieux.

Finalement assez à l’image du casting d’invités à 360° qu’accueille cette Vengeance : Vanessa Paradis, Orelsan, Oxmo Puccino, Carl Barât, Julia Stone, Gesa Hansen et Sol Sanchez sont là pour rendre encore plus intrigant le puzzle Biolay… Son look, ses fréquentations et tous les à côtés ; on parle beaucoup de Benjamin Biolay en oubliant, parfois, que ses musiques restent le cœur du dossier.

Raison de plus pour ne parler QUE de cela avec lui. La sienne, celle qu’il compose pour les autres, celle qui l’a fait grandir, celle de Gainsbourg qu’on lui balance régulièrement à la gueule, celle qu’il écoute – ou n’écoute pas – aujourd’hui, celle de Juliette Gréco ou de Vanessa Paradis, celle sortant de son premier prix de trombone au conservatoire ou de ses producteurs de rap préférés et celle enfin qu’il fera peut-être demain...

Benjamin Biolay : interview vidéo Qobuz

Qobuz

Propos recueillis par Marc Zisman

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