Son album des sonates et partitas de Bach sous le bras, la violoniste Amandine Beyer se raconte le temps d’un podcast.

Elle est la baroqueuse dont tout le monde parle. Celle qui rafle toutes les récompenses. Est au cœur de nombreux débats. Mais dont l’élan, la verve et l’envie ne semblent jamais rassasiés. Un succès qui vient chapeauter une vie à deux cents à l’heure, entre enseignements, concerts, enregistrements… Installée en Espagne, Amandine Beyer donne régulièrement des cours au Portugal (Escola Superior de Música e das Artes do Espectaculo de Porto) et en Suisse (Schola Cantorum de Bâle). Au disque, la violoniste née à Aix-en-Provence en 1974 ose tout, les pièces rares ou oubliées signées Rosenmüller ou Matteis, ou les saintes écritures de Bach comme pour son nouvel album des sonates et partitas qu’elle a publié chez Zig-Zag Territoires. Des pièces solitaires (« sei solo (tu es seul) », disait Bach) que cette fan de Stockhausen évoque le temps d’un podcast au cours duquel elle revient également sur son parcours, ses rencontres et ses envies.

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