Vendredi 8 juillet, la pop scandinave résonnera Salle Pleyel, le temps des concerts du Norvégien Thomas Dybdahl et du Suédois Peter Von Poehl. Une soirée qui se déroule dans le cadre de la seconde édition du festival Days Off.
Difficile d’être comparé à des géants nommés Nick Drake ou Tim Buckley… Pourtant l’art de Thomas Dybdahl évolue dans les mêmes sphères raffinées que ces illustres maîtres disparus. Depuis près d’une décennie, et avec cinq albums à son actif, le Norvégien est sans conteste l’un des songwriters les plus talentueux de la scène nordique actuelle.
Sa voix à fleur de peau, l’épure de sa plume comme ses dons harmoniques bénéficieront, pour ce concert à la Salle Pleyel, d’un écrin de cordes. Celles de l’Orchestre National d’Ile de France, dirigé par Christophe Mangou, qui épaulera Dybdahl dans la relecture de ses propres compositions, réarrangées pour l’occasion. Une rencontre finalement évidente pour offrir encore plus d’ampleur aux chansons parfaites d’un artisan du merveilleux.
Celui qui ouvrira la soirée a travaillé avec Bertrand Burgalat, le groupe A.S. Dragon, Lio, Alain Chamfort, Marie Modiano, Vincent Delerm, Birdy Nam Nam et même Michel Houellebecq ! Mais lorsque Peter Von Poehl est seul avec lui même, il peut enfin (re) devenir cet orfèvre de pop folk, onirique et intemporelle, au groove raffiné, que ses deux albums solos (Going To Where The Tea-Trees Are en 2006, puis May Day en 2009) ont enfin révélé au grand public. Une plume féérique, héritée de celle de Dennis Wilson ou Cat Stevens, mais toujours recouverte d’un voile soul… Cette fois, le Suédois, parisien d’adoption, s’entoure d’un orchestre d’instruments à vent venu étoffer les dernières chansons de sa nouvelle création.