Samedi 5 mai à 20h, Juan Diego Flórez chantera sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées. Le ténor péruvien doté d'une voix qui électrise les foules reprendra des airs d’opéras signés Bellini (Il Pirata), Donizetti (Rita ou le mari battu), Rossini (La Scala di seta), Verdi (Luisa Miller)... Il sera épaulé par l’Orchestre de chambre du Wurtemberg de Heilbronn.
Au-delà de son physique de jeune premier, ses (nombreux) admirateurs et admiratrices soulignent l'élégance de la ligne de chant de Juan Diego Flórez, son aisance dans les aigus et sa maîtrise remarquable des difficultés inhérentes à l'écriture du bel canto romantique… Si l’époque est au chant héroïque et aux timbres sombres, le Péruvien occupe depuis quinze ans le devant de la scène lyrique internationale grâce aux vertus belcantistes d’une voix claire et agile. Roi du contre-ut assurément, et maître d’un legato suave, il est sans rival dans les emplois de jeune premier des opéras de Rossini et Donizetti, aussi irrésistible en prince charmant dans la Cenerentola qu’en paysan ingénu dans l’Elixir d’amour.
Né à Lima au Pérou le 13 janvier 1973, Flórez a étudié la musique dans sa ville natale ainsi qu’au Curtis Institute de Philadelphie. Il débute sa carrière en 1996 avec Matilde di Shabran au Festival Rossini de Pesaro où il est réinvité pour El signor Bruschino, La Donna del lago et Le Barbier de Séville.
Juan Diego Flórez connaît de nombreux succès sur les grandes scènes italiennes et triomphe au Met Opera de New York (La Cenerentola, Don Pasquale), au Staatsoper de Vienne (Gianni Schicchi), à San Francisco et Chicago (La Cenerentola), au Covent Garden de Londres (Elisabetta al Castello di Kenilworth de Donizetti, Otello), au Konzerthaus de Vienne (Semiramide), au Festival de Radio France et de Montpellier (La Donna del lago), au Musikverein de Vienne (Stabat mater), au Bayerische Staatsoper de Munich (L’Italienne à Alger), au Teatro Real de Madrid (Le Barbier de Séville), au Liceo de Barcelone (Semiramide), au Teatro de la Maestranza de Séville (Alahor in Granata), au Théâtre du Châtelet (Falstaff), à l’Opéra National de Paris (La Cenerentola, L’Italienne à Alger) et au Festival de Salzbourg (La Donna del lago).
Flórez a remporté de nombreux prix parmi lesquels le Prix Abbiati (prix de la critique italienne) et le prestigieux «Rossini d’Oro» au Festival Rossini de Pesaro. En 2006/2007, le Péruvien chante notamment dans Otello à Pesaro. En 2007/2008, il interprète Don Ramiro (La Cenerentola) au Liceo de Barcelone, le Comte Almaviva (Le Barbier de Séville) à l’Opéra de Chicago et Tonio (La Fille du régiment) au Metropolitan Opera.
La Scala de Milan (Le Barbier de Séville, La Donna del lago), le Metropolitan Opera (La Fille du régiment, Le Comte Ory, L’Elixir d’amour), Covent Garden (Matilde di Shabran, Le Barbier de Séville), Vienne (La Sonnambula, L’Elixir d’amour, L’Italienne à Alger), Pesaro (Otello, Zelmira), Bologne (Les Puritains), Los Angeles (Le Barbier de Séville), San Francisco (La Fille du régiment), Madrid (Orphée et Eurydice, Rigoletto, Les Puritains, Cosi fan tutte), Barcelone (La Cenerentola, La Fille du régiment, Linda di Chamounix), Berlin (Otello), Chicago (Le Barbier de Séville) et le Japon (Les Puritains), toutes les scènes ont accueilli, Juan Diego Flórez ! Début 2007, le ténor avait même bissé l’air Ah, mes amis au cours d’une représentation de La Fille du régiment à la Scala, brisant un tabou de soixante-dix ans et ameutant la presse internationale !
