Le songwriter américain, leader de Songs: Ohia et Magnolia Electric Co., a été emporté par son alcoolisme chronique à l’âge de 39 ans…

Jason Molina est mort le 16 mars 2013 dans sa maison d’Indianapolis à l’âge de 39 ans. L’alcool aura donc eu raison du leader de Songs: Ohia et Magnolia Electric Co. dont la dernière sortie discographique datait de l’automne 2012 avec Autumn Bird Songs, un disque solo réunissant de vieux enregistrements. En 2011 déjà, la famille du songwriter né à Lorain dans l’Ohio, avait rendu public l’adiction de Molina, espérant alors récupérer des dons afin de lui payer un traitement digne de ce nom…

Très influencé par Neil Young, Will Oldham et Kurt Wagner, Jason Molina excellait dans les atmosphères de folk country troubadour bricolées. Il imposait aussi la singularité de son organe (qui en agacera plus d’un). Cette fin triste et précoce amplifiera sans doute son aura déjà culte au sein de la communauté de l’americana lo-fi…

C’est au milieu des années 90 que Jason Molina lança l’aventure Songs: Ohia avec un premier single publié par la label de Bonnie "Prince" Billy, Palace Records. Molina était un peu Songs: Ohia à lui tout seul, invitant d’autres musiciens pour mettre en boite ses albums, sept au total, dont le fameux Magnolia Electric Co. produit en 2003 par Steve Albini. Un titre qu’il gardera comme étendard pour ses productions suivantes. En tant que groupe, Magnolia Electric Co. laissera trois disques : What Comes After The Blues en 2005, Fading Trails en 2006 et Josephine en 2009.

Jason Molina intimate 3voor12 session in an elevator

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En 2009, Jason Molina s’était associé à une autre sommité du folk sous Lexomil, Will Johnson des groupes Centro-matic et South San Gabriel. Avec Molina And Johnson, le tandem de piliers de bar intellos, persuadés d’être les fils spirituels de Will Oldham et Howe Gelb, ravissait ses fans…

Les dernières nouvelles de Molina dataient de mai 2012 lorsque le songwriter avait indiqué sur son site officiel travailler sur un prochain album de Magnolia Electric Co. Il en profitait pour remercier ses fans de le soutenir dans son combat contre la bouteille. « Le traitement marche. Il m’aide à gérer des choses que même la musique ne peut pas gérer. Je dois arrêter de boire car vous, mes amis, ne m’avez jamais abandonné. J’ai toujours besoin de votre soutien quel qu’en soit sa forme, et même des vibrations positives valent bien plus que ce que vous pouvez imaginer »