Tenez-vous le pour dit, l'un des enjeux des mois et années à venir sera de permettre au Bluetooth d'envoyer dans les airs un nombre croissant de données numériques car, avouons-le sans honte, les câbles sont une plaie que tout être humain rêve de soigner sans pour autant assister à une différence de qualité entre le filaire et le non-filaire.
Est-il utile de vous faire l'article en écrivant que le Bluetooth, tel que nous l'utilisons en 2015, ne permet pas un haut débit de données numériques ?... Avec une maximum légal de 330 à 350 kbp/s, la qualité audio en pâtit inévitablement. Un morceau stocké en qualité CD sur un smartphone (par exemple) sera "compressé" afin d'être envoyé en Bluetooth vers un casque compatible. Telles sont les choses.
L'algorithme appelé apt-X permet de conserver peu ou prou la qualité (CD) de la source mais à la condition sine qua non que le fichier source soit en qualité CD, que le smartphone qui l'envoie en Bluetooth intègre le codec apt-X et que le casque audio Bluetooth (pu enceinte ou autre) soit compatible apt-X. Si un de éléments de la chaîne audio n'est pas "apt-X" ou si la source audio initiale n'est pas en qualité CD, l'édifice sera bancal.
A l'heure où l'on parle à raison, à tort et de travers de l'audio en qualité CD et/ou en qualité Hi-Res (appelée également, Audio HD, 24 bits, etc), vous saisissez l'importance et l'enjeu que revêt le Bluetooth à l'heure des smartphones, des casques Bluetooth, des enceintes, etc. Reste que si les projets techniques sont légion, Sony n'a pas attendu que ses confrères se remuent les synapses pour lancer son codec baptisé LDAC.
A l'instar du codec apt-X, il est impératif que tous les éléments intègrent le LDAC pour que cela fonctionne de façon gracieuse.
Un schéma vaut mieux qu'un long discourt...
Comme vous le constatez, tout ce petit monde du Bluetooth fonctionne au travers des algorithmes plus ou moins performants qui permettent de se retrouver avec une qualité "MP3" (Bluetooth sans apt-X), une qualité dite "CD" (Bluetooth apt-X sur la chaine complète) et qualité dite "Hi-Res" limitée avec le LDAC de Sony.
Pour en profiter, il faut, par exemple, posséder un baladeur audio Sony Hi-Res intégrant le LDAC et un casque de type MDR-1ABT (compatible LDAC). A noter, et c'est important, que Sony va généraliser le codec LDAC sur de nombreux matériels de ses gammes, dont les lecteurs de Blu-ray, les streamers...et les enceintes nomades. Bref, son écosystème se soulève, et s'élève.
L'enceinte nomade SRS-X33 (160 ?) utilise 2 HP de 34 mm et développe une puissance modeste de 2 x 10 W (60 à 16.000 Hz) et offre un kit mains libres. D'un poids de 730 g, elle vit sa vie en solo pendant 12 h. Tout en étant compatible LDAC, ses performances sont limitées. Nous penchons plutôt vers sa grande soeurette de SRS-X55 (200 ?) qui semble plus cossue de partout.
La SRS-55 s'appuie sur 2 HP de 38 mm + caisson de grave de 58mm. Elle développe une puissance totale de 30 W et une bande passante comprise entre 20 et 20.000 Hz. D'une autonomie de 10 h, elle permet les communications en kit mains libres. A notre connaissance, les 2 modèles disposent d'une entrée AUX In, mais le port USB ne peut pas recevoir de signal audio. Évidemment, les bestioles peuvent bosser en Bluetooth traditionnel ou / et Sony LDAC. A priori, pas d'apt-X à bord..., comme quoi le choix des fabricants tient parfois du mystère le plus nébuleux car, quitte à foncer, autant rendre les enceintes nomades compatibles avec le maximum de codecs. On dit ça, on ne dit rien...
La SRS-X55 sera testée par chez nous avec de vraies oreilles.
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