Papooz, j'épouse !

Avec Green Juice, le duo parisien Papooz confirme un vrai savoir-faire. La mélodie est douce, le rythme déhanché, l’esprit pop avec une micro touche d'exotisme : le tubesque Ann Wants To Dance qui ouvre les hostilités est un régal. Pop à l’anglaise, folk lo-fi et tropical garage se carambolent au ralenti, avec une certaine nonchalance lascive presque héritée de la bossa nova. Ulysse et Armand ont tous les deux baignés dans la musique anglo-saxonne des 70's, bercés par les disques des Beach Boys et du Velvet Underground qu'écoutaient leurs parents. On ne s’étonne pas alors qu'ils se soient découverts, adolescents, une passion commune pour la musique, maquettant leurs premiers morceaux acoustiques sur un ordinateur oublié. Ce qu’on ne risque pas d’oublier c’est ce premier album magique de Papooz car à la fois léger au possible et très maîtrisé. Une pépite sur laquelle on trouve aussi, preuve de leur très bon goût, d'une reprise de Simply Are, une merveille qu'Arto Lindsay avait enregistré sur son album Noon Chill en 1997...

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